Remarque : Si la détection de la flamme gaz est effectuée avec une électrode d'ionisation, le blocage avec
présence de flamme peut être provoqué par une instabilité de celle-ci en zone d'ionisation. Pour éliminer
l'inconvénient, intervenir sur le régulateur de la tête (le déplacer en avant ou en arrière), jusqu'à l'obtention des
conditions nécessaires pour garantir la stabilité de flamme, ainsi qu'une intensité et une stabilité suffisantes du
courant d'ionisation.
Il peut arriver que le courant d'ionisation soit contrecarrer par le courant du transformateur d'allumage (les deux
courants ont un parcours commun à travers la masse du brûleur), dans ce cas, le brûleur se bloque suite à une
ionisation insuffisante. Pour résoudre ce problème, inverser l'alimentation (côté 230V) du transformateur d'allumage
(inverser les deux fils qui amènent la tension au transformateur). Cet inconvénient peut aussi être provoqué par
une «mise à la terre insuffisante» de la carcasse du brûleur. Nous précisons que la valeur minimum du courant
d'ionisation pour garantir le fonctionnement du boîtier de contrôle (LFL...) est de 70 micro A; Normalement le
courant d'ionisation est beaucoup plus élevé (cette valeur est indiquée sur le schéma électrique). Pour vérifier le
courant d'ionisation, connecter un micro-ampèremètre avec échelle adéquate «en série» au circuit de ionisation.
Le fil à isolation élevée qui provient de l'électrode doit être introduit sur le négatif (signe -) du micro-ampèremètre.
CELLULE UV
Si la détection de la flamme est effectuée au moyen d'une cellule UV, il est nécessaire de tenir compte des
indications ci-dessous. Une légère trace de graisse compromet fortement le passage des rayons ultraviolets à
travers le bulbe de la photocellule UV et empêche l'élément sensible interne de recevoir la quantité de radiation
nécessaire pour garantir un fonctionnement correct. En cas de salissure du bulbe avec du gas-oil, du fioul, etc..
il est indispensable de le nettoyer soigneusement. Le simple contact avec les doigts peut laisser une légère trace
de graisse, qui suffit à compromettre le fonctionnement de la photocellule UV. La cellule UV ne «voit pas» la
lumière du jour ou d'une lampe normale. Il est possible de vérifier sa sensibilité avec une flamme (briquet, bougie)
ou avec la décharge électrique qui a lieu entre les électrodes d'un transformateur d'allumage normal. Pour garantir
un fonctionnement correct, la valeur du courant de cellule UV doit être suffisamment stable et ne pas descendre en
dessous de la valeur minimum requise par le boîtier de commande spécifique. Il se peut qu'il soit nécessaire de
rechercher expérimentalement la meilleure position en faisant coulisser (déplacement axial ou par rotation) l'élément
qui contient la photocellule par rapport au collier de fixation. Pour effectuer le contrôle, introduire un micro-
ampèremètre, avec échelle adéquate, en série à l'un des deux câbles de connexion de la photocellule UV,
naturellement, il est nécessaire de respecter la polarité (+ et -). En ce qui concerne le boîtier LFL..., le courant de
cellule doit être compris entre 70 et 630 micro A, (cette valeur est indiquée sur le schéma électrique).
11) Avec le brûleur allumé au minimum (vanne flamme d'allumage et vanne de sécurité ouvertes et servomoteur de
réglage du débit «gaz/air» au minimum), il est nécessaire de vérifier immédiatement, visuellement, la taille et
l'aspect de la flamme en effectuant les corrections éventuellement nécessaires en intervenant sur le régulateur de
débit de gaz de la flamme d'allumage (pilote) et/ou sur les vis réglables du disque de réglage du débit de l'air.
Ensuite, effectuer un contrôle de la quantité de gaz distribuée en consultant le compteur, voir chapitre «Lecture
compteur». Si nécessaire, corriger le débit du gaz et de l'air de combustion correspondant en agissant comme
décrit au point 7 précédent. Ensuite, contrôler la combustion à l'aide des instruments appropriés.
Pour obtenir un rapport air/gaz correct, la valeur d'anhydride de carbone (CO
que le débit augmente, à titre indicatif, pour le méthane au moins 8 % au débit minimum du brûleur jusqu'à la
valeur idéale de 10 % pour le débit maximum. Il est déconseillé de dépasser une valeur de 10 % afin d'éviter de
fonctionner avec un excès d'air trop limité, susceptible de provoquer (variation de la pression atmosphérique,
présence de dépôt de poussière dans les conduits d'air) une certaine quantité de CO (oxyde de carbone).
A l'aide de l'instrument approprié, il est indispensable de vérifier que le pourcentage des fumées ne dépasse par la
valeur maximum admise de 0,1 %.
12) Après avoir réglé le «minimum», positionner les interrupteurs de la modulation sur «MAN» (manuel) et «MAX»
(maximum).
13) Le servomoteur de réglage du débit (gaz/air) se met en mouvement, le contact de la came «V» se ferme (voir BT
8562/1) et la tension arrive à la vanne principale de gaz, qui s'ouvre. Attendre que le disque, sur lequel sont
appliquées les vis de réglage, ait parcouru un angle d'environ 12° (correspondant à l'espace utilisé par trois vis)
puis fermer la modulation en repositionnant l'interrupteur sur «0».
Effectuer un contrôle visuel de la flamme et, si nécessaire, régler le débit d'air et de gaz en intervenant sur les vis
réglables du disque de réglage. L'opération susmentionnée doit être répétée, en procédant progressivement (en
faisant avancer le disque d'environ 12° à la fois) et en adaptant à chaque fois, si nécessaire, le débit de gaz et d'air
durant toute la course de la modulation. Il est nécessaire de vérifier que la progression du débit de gaz s'effectue
progressivement et que le débit maximum ait lieu à la fin de la course de modulation.
Cette condition est nécessaire pour obtenir une bonne progression du fonctionnement de la modulation. Si
nécessaire, modifier la position des vis qui commandent le combustible afin d'obtenir le résultat indiqué ci-dessus.
) doit augmenter au fur et à mesure
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