« Ils ne doivent pas être utilisés dans des atmosphères sulfureuses au-dessus
de 500 C. En raison de leur tendance à la rouille et à la fragilisation, leur
utilisation est déconseillée sous des températures inférieures à zéro. Ils ne
doivent pas être mis hors puis sous tension au-dessus de 760 C, même sur
une courte période, si l'on souhaite obtenir ultérieurement des mesures
précises en dessous de 760 C. »
« Le thermoélément négatif, alliage cuivre–nickel, est sujet à d'importants
changements de composition lors d'irradiation de neutrons thermiques car le
cuivre est changé en nickel et en zinc. »
« Le fer commercialisé subit une transformation magnétique vers 769 C et
une transformation de cristal <alpha – gamma> vers 910 C. Ces deux
transformations, et surtout la seconde, affectent sérieusement les propriétés
thermoélectriques du fer et donc les thermocouples de type J. ... Si les
thermocouples de type J sont portés à des températures élevés, et
notamment au dessus de 900 C, ils perdront en précision de calibrage
lorsqu'ils seront mis hors puis sous tension à des températures plus basses. »
La norme ASTM E230–72 de l'édition annuelle des normes ASTM [1972]
précise que les limites standard d'erreur des thermocouples de type J
commercialisés se situent à +/–2,2 C entre 0 et 277 C et à +/–3/4 % entre
277 et 760 C. Les limites d'erreur ne sont pas spécifiées pour les
thermocouples de type J en dessous de 0 C ou au-dessus de 760 C. Les
thermocouples de type J peuvent également être livrés pour répondre aux
exigences de limites d'erreur particulières, qui sont égales à la moitié des
limites précitées. La limite supérieure de température des thermocouples
protégés, 760 C, s'applique aux câbles de calibre 8 (3,3 mm). Pour les
câbles plus fins, la température supérieure recommandée passe à 593 C pour
le calibre 14 (1,6 mm) et à 371 C pour les calibres 24 ou 28 (0,5 ou 0,3
mm).
* Notez que l'élément en constantan des thermoéléments de type J n'est
PAS interchangeable avec l'élément en constantan des types T ou N en
raison des différences de taux de cuivre et de nickel dans chaque élément.
Thermocouple de type K (nickel-chrome ou nickel-aluminum)
« Ce type de thermocouple est plus résistant à l'oxydation à des
températures élevées que les thermocouples de types E, J ou T et par
conséquent il est largement utilisé dans des applications pour lesquelles la
température dépasse 500 C. »
« Les thermocouples de type K peuvent être utilisés à des températures de
liquéfaction de l'hydrogène. Cependant, leur coefficient Seebeck (environ
4 uV/K à 20 K) est égal à la moitié seulement de celui des thermocouples de
type E. En outre, l'homogénéité thermoélectrique des thermoéléments KN
est en général moins bonne que celle des thermoéléments EN. Les
thermoéléments KP et KN ont une conductivité thermique relativement
faible et présentent une bonne résistance à la corrosion dans des
atmosphères humides et de basse température. »
Annexe C
Restrictions relatives aux
thermocouples
C 3