Didacticiel de génération de signaux
Imperfections des signaux
Pour les signaux sinusoïdaux, les imperfections courantes sont plus faciles à décrire et à observer dans le domaine des
fréquences à l'aide d'un analyseur de spectre. Toute composante d'un signal de sortie ayant une fréquence différente
de la fondamentale (ou « porteuse ») est considérée comme une distorsion. Ces imperfections peuvent se classer en dis-
torsion harmonique, parasites non harmoniques ou en bruit de phase ; elles sont exprimées en décibels par rapport au
niveau de la porteuse ou « dBc ».
Distorsion harmonique
Les composantes harmoniques se produisent à des fréquences multiples de la fréquence fondamentale et sont géné-
ralement créées par des composantes non linéaires dans la propagation du signal. Aux faibles amplitudes du signal, une
autre source possible de distorsion harmonique est le signal Sync qui est un signal carré avec de nombreuses com-
posantes harmoniques fortes qui peuvent s'introduire dans le signal principal. Bien que le signal Sync soit fortement
isolé des sorties du signal principal de l'instrument, le couplage peut se produire dans le câblage externe. Pour de
meilleurs résultats, utilisez des câbles coaxiaux avec double ou triple blindage. Si le signal Sync n'est pas indispensable,
ne le connectez pas ou ne l'activez pas.
Parasites non harmoniques
Une source de parasites non harmoniques est le convertisseur numérique/analogique (DAC) qui convertit le signal
numérique en tension. La non-linéarité de ce convertisseur produit des harmoniques qui peuvent être supérieures à la
fréquence de Nyquist et sont donc repliées à une fréquence inférieure. Par exemple, la cinquième harmonique de
30 MHz (150 MHz) peut créer un parasite à 100 MHz.
Le couplage de sources de signaux sans rapport (horloge système, par exemple) avec le signal de sortie est une autre
source de parasites non harmoniques. Ces parasites ont en général une amplitude constante et sont plus perturbants
avec des amplitudes du signal inférieures à 100 mVpp. Pour une pureté de signal optimale à faible amplitude, conservez
un niveau relativement élevé de la sortie de l'instrument et utilisez un atténuateur externe.
Bruit de phase
Le bruit de phase est provoqué par de légères variations instantanées de la fréquence de sortie (« gigue »). Sur un ana-
lyseur de spectre, il apparaît comme une augmentation du bruit de fond apparent à proximité de la fréquence du signal
de sortie. Le bruit de phase représente les amplitudes du bruit dans les bandes 1 Hz séparées de 1 kHz, 10 kHz et
100 kHz d'un signal sinusoïdal de 30 MHz. N'oubliez pas que les analyseurs de spectre comportent également du bruit
de phase ; les niveaux que vous lisez peuvent comporter du bruit de phase des analyseurs.
Bruit de quantification
La résolution finie dans le convertisseur numérique/analogique du signal provoque des erreurs de quantification. En
supposant que les erreurs sont uniformément réparties sur une plage de ±0,5 fois le bit de poids faible, le niveau de
bruit de signaux standard est environ égal à -95 dBc. À ce niveau, les autres sources de bruit dans l'instrument sont
dominantes. Cependant, le bruit de quantification peut poser un problème dans les signaux arbitraires qui n'utilisent
pas la plage complète des codes du convertisseur numérique/analogique (-32 767 à +32 767). Dans la mesure du pos-
sible, mettez à l'échelle les signaux arbitraires pour utiliser la plage complète.
Guide d'utilisation et de maintenance Agilent Série Trueform
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