4.8.6.3.3. Groupe 3 :
Sont inclus ceux que l'on appelle les porteurs d'une maladie des petites voies aériennes (MVPA).
Recommencer l'épreuve pour être sûr de la validité des chiffres. Cela étant, le sujet a 4 évolutions
possibles :
•
Récupération et passage au groupe 1 en raison de nombreuses pathologies inflammatoires
éphémères persistance du trouble inchangé
•
Passage progressif vers un trouble ventilatoire obstructif de type BPCO rejoignant par là le
groupe suivant
•
Quelques cas pourraient évoluer vers un trouble restrictif. Contrôle spirographique tous les
deux ans.
•
S'enquérir comme pour le groupe 2 des antécédents respiratoires, des irritants et toxiques
inhalés professionnellement, du tabagisme.
4.8.6.3.4. Groupes 4-5-6-7 :
L'importance du trouble obstructif expiratoire est définie par l'abaissement du VEMS/CVF en dessous
de -10% par rapport à la norme. Si l'anomalie est retrouvée, le groupe 4 peut encore être considéré
comme du dépistage de médecine du travail. Non connus antérieurement, les groupes 5,6 et 7 (d'une
BPCO) montrent la faillite d'un dépistage précoce. Un cas déjà signalé plus haut est la brusque
apparition d'un trouble obstructif non connu. Il peut entrer dans le cadre d'un asthme pour lequel un
bilan respiratoire avec test aux bêtamimétiques et test à la méthacholine sont à faire. Les autres tests
de stratégie pour la recherche de l'orientation professionnelle éventuelle seront à voir. Le diagnostic
du groupe 4 constaté pour la première fois mérite un inventaire auprès d'un pneumologue.
Pour le groupe 5,6 et 7 il ne s'agit normalement pas d'un dépistage mais de personnes connues, suivies
+ou - par des pneumologues. La surveillance tous les ans ou tous les deux ans en spirométrie portative
apparaît suffisante dans un suivi professionnel, indépendamment de la surveillance organisée par les
pneumologues. Dans tous ces groupes, se documenter de façon très précise du diagnostic et de
l'influence éventuelle de facteurs surajoutés, aggravants : les irritants et toxiques par voies inhalées et
le tabagisme.
4.8.6.3.5. Groupe 8 :
Tendance restrictive. Le mot tendance est mis car, avec un spiromètre portatif, l'absence de volume
résiduel ne permet pas de calculer la capacité pulmonaire totale et donc d'affirmer le syndrome
restrictif. Par contre, l'abaissement significatif de la capacité vitale avec un ratio VEMS/CV encore dans
les normes oriente bien vers une tendance restrictive. Là encore, avant d'affirmer cette réalité,
nécessité de recontrôler par une spirométrie portative. Les étiologies qui donnent une tendance
restrictive n'évoluent pas d'une seconde sur l'autre comme pour le trouble obstructif de l'asthme. On
dispose de plus de temps pour faire ces vérifications. Si les nouveaux résultats sont identiques, vérifier
l'ethnie et de la décote à donner en fonction de cette dernière (cf. "Guide pratique...") Il est classique
d'admettre qu'une diminution des volumes et des débits en-dessous des limites inférieures de norme
doit conduire à un contrôle auprès d'un pneumologue si cette anomalie n'est pas connue et qu'il n'y a
pas d'antécédent ou d'obésité pouvant orienter. Replacer la discussion avec les éléments cliniques et
radiologiques.
4.8.6.3.6. Groupe 9 :
Trouble mixte. Il est d'approche extrêmement difficile avec une spirométrie simple, sans volume
résiduel. C'est le cas où l'abaissement des volumes et des débits est très important avec un
abaissement minime mais quand même significatif des ratios. Le trouble mixte ne peut être affirmé
qu'auprès d'un pneumologue avec mesure du volume résiduel. En cas de découverte inopinée, se
reporter au lexique des étiologies (cf. "Guide pratique...") et à la conduite qui est proposée.
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Juillet 2020
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