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Mode d'emploi
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AESKULISA
Cytomegalovirus IgG / IgM
Version V.004 du 07/04/2021
1 Utilisation prévue
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Les tests AESKULISA
Cytomegalovirus IgG et IgM sont des tests immunologiques qualitatifs et
quantitatifs destinés à la détection des anticorps IgG et IgM humains présents dans le sérum ou le
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plasma qui sont dirigés contre le cytomégalovirus. AESKULISA
Cytomegalovirus IgM sert de test
initial d'identification des infections aiguës. Le test AESKULISA
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Cytomegalovirus IgG permet de
confirmer un contact avec l'agent pathogène et facilite la détermination du statut immunitaire.
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Le test AESKULISA
Cytomegalovirus gB IgG est un test immunologique qualitatif et quantitatif
pour la détection des anticorps IgG humains dans le sérum ou le plasma dirigés contre la
glycoprotéine B (gB) de l'HCMV.
L'interprétation des résultats ne peut se faire qu'en relation avec le tableau clinique. Ne jamais faire
reposer un diagnostic exclusivement sur les résultats du test effectué ; au contraire, il convient de
toujours tenir compte de l'ensemble des résultats des examens cliniques et analyses de
laboratoire. Pour confirmation, d'autres investigations doivent être effectuées. Les tests
immunoenzymatiques d'AESKULISA
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sont exclusivement conçus à des fins de diagnostic in vitro
et réservés à l'usage de personnes qualifiées, formées et spécialement averties, maîtrisant
parfaitement les techniques de laboratoire.
2 Valeur diagnostique
Les cytomégalovirus humains (HCMV) sont des virus pathogènes pour l'Homme répandus dans le
monde de la famille des Herpesviridæ, lesquels sont également désignés herpèsvirus humain 5
(HHV-5). Les grands pathogènes de 200 nm des inclusions cytomégaliques possèdent une capside
icosaédrique, qui enveloppe le génome d'ADNds existant d'env. 230 000 bp et qui est encerclée par
une membrane lipidique dans laquelle différentes glycoprotéines sont stockées. Leur cycle de
réplication visiblement plus lent caractérise les cytomégalovirus. En général, les cellules infectées sont
nettement plus grosses.
Les cytomégalovirus humains sont essentiellement transmis par des infections de contact de
sécrétions corporelles (p. ex. salive, larmes, urine ou sperme), par contact avec les muqueuses,
transfusions sanguines, greffes d'organes, ainsi que par voie transplacentaire ou intra-utérine. La
séroprévalence montre une nette dépendance du niveau de vie socio-économique et se situe en
Europe entre 40 et 60 %. En principe, les primo-infections sont asymptomatiques chez les personnes
autrement en bonne santé et immunocompétentes. En cas de maladie, des symptômes pseudo-
grippaux avec de la fièvre, des céphalées et douleurs dans les membres, ainsi qu'un gonflement des
ganglions lymphatiques peuvent survenir après un délai d'incubation de deux à six semaines. Des
complications comme la myocardite, la thrombopénie ou la polynévrite sont rares chez les personnes
immunocompétentes. Comme pour tous les virus herpétiques, la primo-infection donne lieu à une
persistance à vie du pathogène.
Chez les personnes présentant une immunodéficience congénitale ou acquise ou sous traitement
immunosuppresseur, une infection à HCMV peut déclencher de graves complications comme la colite,
l'hépatite, la pneumonie ou l'encéphalite. En cas d'infection ou de réactivation d'infection à HCMV, les
patients ayant subi une greffe risquent une baisse fonctionnelle, voire une perte du greffon.
Une primo-infection à HCMV est particulièrement dangereuse pendant la grossesse, car lors de la
transmission transplacentaire de l'agent pathogène, elle peut se solder par une infection congénitale
avec d'importantes lésions pour l'enfant à naître, voire même par son décès. En l'occurrence, le risque
d'infection fœtale et l'ampleur des lésions sont plus ou moins marqués en fonction du moment de
l'infection. Les infections congénitales à HCMV peuvent entraîner des troubles de la croissance, des
déficits moteurs, une microcéphalie, des troubles neurologiques avec retard mental et plus
spécifiquement des problèmes d'audition pouvant aller jusqu'à la surdité. De plus, on observe une
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