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L'argon est le gaz protecteur principalement utilisé pour le soudage TIG. Dans
les applications particulières, on trouve aussi l'hélium, les mélanges d'argon
et d'hélium ou les mélanges d'argon et d'hydrogène. Plus la part d'hélium
augmente, plus l'allumage de l'arc devient difficile et l'apport de chaleur élevé.
La quantité de gaz protecteur requise dépend du diamètre de l'électrode, de
la taille des buses à gaz, de l'intensité du courant de soudage et de la
circulation d'air associée au poste de travail. Dans le cas d'une pièce à usiner
de 4 mm d'épaisseur avec l'argon comme gaz protecteur, une première valeur
indicative est par exemple d'environ 8 litres/minute pour l'aluminium et
d'environ 6 litres/minute pour l'acier et l'acier allié au chrome-nickel. La
quantité requise est nettement plus élevée en cas d'utilisation d'hélium.
La longueur standard des torches TIG est 4 m et 8 m. Il est toutefois possible
de raccorder des torches d'une plus grande longueur à ces machines. En
fonction de la tâche de soudage et de l'intensité de courant, il est nécessaire
d'utiliser une électrode de tungstène, un manchon de serrage et une buse à
gaz appropriés. Pour les torches munis de deux boutons, le régulateur du
courant secondaire permet de commuter entrer les deux valeurs réglables de
courant pendant le soudage.
Les matériaux d'apport sont introduits sous forme de tige pendant le soudage
manuel. Il convient de choisir le matériau approprié en fonction du matériau
de base. D'excellents résultats peuvent cependant être obtenus lorsque le
bain de soudure de deux pièces est fusionné, comme par exemple sur les
soudures d'angle.
Lors du soudage sous courant continu, le pôle négatif repose généralement
sur l'électrode. Le pôle négatif est le pôle le plus froid, ce qui rend la capacité
conductrice et la durée de vie des électrodes de tungstène plus importantes
qu'avec le soudage en pôle positif.
Lors du soudage sous courant alternatif, la capacité de charge de l'électrode
dépend fortement des réglages d'équilibre. A travers les réglages d'équilibre,
les proportions positive et négative du courant de soudage sont réparties
entre l'électrode et la pièce à usiner. Au cours de la demi-onde positive, la
couche d'oxyde d'aluminium est détruite et une température plus élevée se
forme sur l'électrode. Au cours de la demi-onde négative, l'électrode est
refroidie et l'aluminium chauffé. Étant donné qu'une faible impulsion positive
suffit pour détruire la couche d'oxyde d'aluminium, il est possible d'utiliser une
grande proportion de courant négatif sur les postes à souder TIG de REHM.
Ce procédé présente plusieurs avantages :
1. la sollicitation thermique de l'électrode est réduite
2. l'électrode peut être exposée à un courant de plus forte intensité
3. la plage de courant de l'électrode s'élargit
4. le soudage peut être réalisé avec une électrode pointue
5. l'arc est plus fin
6. la pénétration est plus profonde
7. la zone d'influence thermique de la ligne de soudure est réduite
8. la vitesse de soudage augmente
9. l'apport de chaleur est réduit pour la pièce à usiner
Des dispositifs d'allumage à haute tension sont intégrés de série dans les
postes à souder REHM INVERTIG i 260-450 pour l'allumage sans contact de
l'arc de soudage. Grâce à la haute tension, la distance entre l'électrode de
tungstène et la pièce à usiner est ionisée de telle sorte que l'arc de soudage
puisse sauter. Une proportion élevée d'oxyde dans l'électrode de tungstène
et une distance réduite par rapport à la pièce à usiner ont un effet positif sur
l'allumage.
Fonctionnement
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