pas entre elles de plus de 200 ml de la CVF ou de la VEMS. Le meilleur effort ne
peut être déterminé uniquement par un simple examen de la courbe spirométrique ;
il convient de vérifier les mesures pour déterminer les valeurs maximales. La sélection
indépendante de la CVF et de la VEMS provoque parfois une plus grande variabilité,
avec l'apparition de facteurs tels que l'apprentissage, la fatigue ou le bronchospasme
induit par l'expiration. Il n'est pas nécessaire d'écarter la meilleure VEMS lorsque la
manœuvre concernée s'est terminée prématurément. En revanche, la DEM25-75%
est conditionnée par la capacité vitale de la courbe que l'on a choisie. Des valeurs
faussement élevées peuvent apparaître si l'on a sélectionné une manœuvre associée
à une capacité vitale amoindrie et inférieure à la capacité réelle de l'individu. En
apparence, le critère le plus pratique consiste à choisir pour ce calcul la manœuvre
qui contient la CVF et la VEMS dont la somme est la plus élevée des trois manœuvres
choisies. »
4.2. CALIBRAGES
« Outre les procédures de calibrage prévues par le fabricant de l'appareil pour la
vérification rapide du fonctionnement des circuits et des mécanismes de base du
pneumotachomètre, l'appareil doit pouvoir être vérifié par l'application de signes
externes à celui-ci. Ces signes doivent être le plus proche possible, en termes
d'ordre de grandeur de débits, de volumes et de temps, du signe biologique pour
lequel les instruments sont conçus, à savoir l'expiration forcée. Cela n'est pas toujours
possible, mais il convient de reproduire au moins l'un des éléments du signe
biologique, le volume ou le débit, conjointement ou séparément. A cet effet, les
seringues de plusieurs litres de capacité fournissent un signe adéquat et les
générateurs de débit permettent d'évaluer l'exactitude de la mesure du débit. Parmi
les appareils de calibrage les plus appropriés se trouve le décompresseur explosif,
qui consiste en un caisson de 4 ou 5 litres pressurisé à une atmosphère, muni d'une
ouverture instantanée pour l'expulsion brusque d'un volume identique à celui du
caisson. On peut ainsi simuler l'expiration forcée d'une personne et, en provoquant
des résistances adéquates au moyen de différents degrés d'obstruction du tuyau
de sortie, obtenir un signe semblable à celui d'un patient souffrant d'une obstruction
légère, modérée ou sévère du débit aérien. Cela permet donc de vérifier aussi bien
la mesure du volume que celle du débit. En l'absence de ce dispositif, il convient de
vérifier le fonctionnement de l'appareil au moyen «d'individus de contrôle».
Il s'agit de personnes liées au laboratoire, aisément disponibles, qui réalisent une
spirométrie correctement, avec facilité et de façon uniforme (tableau I), de façon
qu'ils puissent répéter périodiquement leur spirométrie, qui sera comparée aux
données précédentes. On peut ainsi détecter des erreurs obligatoirement importantes
en termes d'ordre de grandeur, puisque la variabilité même de la spirométrie
empêche la détection de différences négligeables dans les mesures de volume et
de débit (voir tableau I). »
« Dans des conditions normales de travail, il convient de réaliser un calibrage
quotidien au moyen du signe de volume fourni par une seringue manuelle. Le signe
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