4.1. PROCÉDURE
(*) Extrait de « NORMATIVA PARA LA ESPIROMETRIA FORZADA ».
Recommandations de la SEPAR, Nº 1.
« La spirométrie forcée sera effectuée par le patient assis droit, le nez bouché à
l'aide d'un pince-nez. L'opérateur appuiera sa main sur l'épaule du patient pour
l'empêcher de se pencher en avant durant l'expiration. L'embout sera indéformable
afin d'éviter toute erreur due à la réduction de son diamètre par morsure durant
l'expiration forcée. Il convient de raccourcir les embouts souples afin d'accroître
leur consistance. La spirométrie comportera un minimum de six manœuvres
d'expiration forcée et un maximum de huit en cas de manœuvres incorrectes. Le
dépassement de ce maximum provoque une fatigue inutile du patient et une perte
de temps pour l'opérateur. »
« Pour l'évaluation de la spirométrie effectuée en décubitus, rappelons que dans
ces conditions, les données obtenues sont inférieures d'environ 10 % à celle
obtenues lorsque le patient est assis. Chez les patients souffrant de pathologie
diaphragmatique ou neuromusculaire, la différence entre les deux positions peut
atteindre 40-60 %, ce qui fait de l'observation un élément utile pour évaluer la
répercussion de cette pathologie. »
« Lorsque l'on travaille avec un pneumotachomètre, la manœuvre peut se limiter
exclusivement à l'expiration maximum depuis la position d'inspiration maximum. La
validité d'une manœuvre doit être jugée aussi bien par son début que par son
déroulement et sa conclusion, à travers l'observation du patient et du tracé du
graphique. Le début doit produire une déflexion nette et brusque, le déroulement
doit tracer une courbe concave vers le haut, douce et sans rectifications, et la
conclusion doit être asymptotique et non pas perpendiculaire ou brusque (Volume/
Temps). La mesure du volume expiré durant une manœuvre forcée varie selon le
point de départ choisi ; il est donc nécessaire de choisir un critère de début de
manœuvre et de le maintenir constamment. La méthode dite d'extrapolation
rétrograde est la plus cohérente et la plus couramment adoptée par les laboratoires
européens et américains. Elle doit être choisie sauf si d'autres méthodes s'avèrent
similaires ou offrent des résultats équivalents. Le volume extrapolé à l'aide de cette
méthode doit être inférieur à 5% de la capacité vitale ou à 150 ml et ne jamais
dépasser l'un de ces deux critères. »
« Pour garantir le succès de la spirométrie, l'opérateur doit s'assurer en particulier
que l'effort fourni par le patient a été maximal, que le début a été correct et qu'il n'y a
pas eu de toux ni de manœuvre de Valsalva par fermeture de la glotte. Il convient
d'éviter particulièrement une conclusion excessivement précoce de l'expiration, qui
se traduirait à l'extrémité de la courbe par un rapprochement trop perpendiculaire de
la ligne horizontale de base. Le patient peut parfois, sans que l'on s'en rende compte,
boucher partiellement l'embout avec la langue ou le dentier. Il est indispensable que
les deux meilleures expirations des trois meilleures courbes acceptables ne varient
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