Riello TAU 150 N Manuel D'installation Et De Service page 38

Table des Matières

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Dureté
La dureté totale d'une eau exprime la somme de tous les
sels de calcium et de magnésium qui y sont dissous.
La dureté temporaire exprime la somme des seuls bicar-
bonates de calcium et de magnésium.
Elles s'expriment en mg/kg comme CaCO
grés français »( 1°fr = 10 mg/kg CaCO
La dureté est à l'origine d'incrustations dans les circuits
où l'on n'a pas recours à des traitements.
Alcalinité
L'alcalinité M ou totale représente la somme de tous les
sels alcalins présents dans l'eau (bicarbonates, carbona-
tes, hydrates, phosphates alcalins). L'alcalinité P ou à la
phénolphtaléine exprime les hydrates et la moitié des car-
bonates. Dans les eaux naturelles, l'alcalinité à la phénol-
phtaléine est normalement nulle. Les valeurs d'alcalinité
s'expriment en mg/kg comme CaCO
Des valeurs élevées d'alcalinité P provoquent des aug-
mentations de pH (conséquences déjà vues) et sont en
général dues à des purges insuffi santes.
Fer
S'exprime en mg/kg comme Fe.
Le fer dans le circuit peut donner lieu à des dépôts et/ou
à des corrosions secondaires. Des teneurs en fer dans
l'eau brute supérieures aux limites établies nécessitent
un prétraitement. Le fer dans le circuit, provoqué par des
corrosions, est un indice de conduite incorrecte des in-
stallations thermiques ou du traitement de l'eau.
Cuivre
S'exprime en mg/kg comme Cu.
Le cuivre dans le circuit peut donner lieu à des corrosions
localisées très dangereuses.
Il est diffi cilement présent dans l'eau brute en concentra-
tions appréciables.
Il ne peut donc provenir que de processus de corrosion à
l'intérieur des circuits.
Ce métal ne doit être recherché que dans le cas où l'on
soupçonne des corrosions en cours dans des circuits
ayant des composants en cuivre.
Chlorures et sulfates
S'expriment en mg/kg respectivement comme Cl et com-
me SO
.
4
Ces paramètres, dont il n'y a pas de limites spécifi ques
fi xées étant donné que l'eau d'alimentation est consi-
dérée comme étant de type potable, peuvent provoquer,
au contact de métaux particuliers, des problèmes de
corrosion (chlorures avec certains aciers inoxydables et
sulfates avec cuivre).
Contaminations microbiologiques
Les contaminations microbiologiques comprennent les
espèces les plus diverses d'algues, de champignons,
de moisissures et de bactéries qui se développent dans
les circuits. Les contaminations microbiologiques déve-
loppent directement des masses vivantes générant des
produits de décomposition qui sont responsables de
phénomènes de corrosion et des mauvaises odeurs ou
des mauvais goûts.
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Analyse de l'eau
Afi n de défi nir le type de traitement, il est nécessaire
d'analyser l'eau.
ou en « de-
3
Inconvénients typiques d'une installation thermique
) .
3
et possibilité d'intervention
La défi nition des caractéristiques limites pour les eaux
des installations thermiques a pour but l'élimination ou la
réduction substantielle des inconvénients s'y rattachant
ou imputables à l'eau dans ces installations.
Ces inconvénients, qui nuisent sérieusement à l'effi cacité
des installations et déterminent des pertes énergétiques
substantielles, peuvent se résumer par:
- incrustations
.
3
- corrosions
- dépôts
- contaminations biologiques
Ces inconvénients sont souvent interdépendants et doi-
vent être considérés de manière spécifi que sur la base
du type d'installation thermique.
Incrustations
Les incrustations sont principalement dues à la précipita-
tion des sels constituant la dureté qui se déposent sur les
parois sous une forme plus ou moins dure et cohérente.
Elles sont la cause de la réduction de l'effi cacité de l'in-
stallation et de l'échange thermique, de l'obturation des
canalisations et sont souvent responsables de phénomè-
nes de corrosion.
Les incrustations peuvent être évitées par des traitements
de stabilisation chimique et/ou d'adoucissement sur des
résines à échange ionique.
Corrosions
La corrosion est en général un processus de type électro-
chimique qui se manifeste par l'enlèvement superfi ciel du
métal pouvant arriver à la perforation.
La corrosion est en règle générale favorisée par la pré-
sence d'oxygène et elle est provoquée par des caractéri-
stiques incorrectes de l'eau ou par des situations de non-
homogénéité, dues par exemple au contact entre des
métaux différents, à des structures métallographiques
des composants de l'installation non uniformes, à des
substances solides en contact, à des dépôts ou des er-
reurs dans l'installation. La corrosion est également favo-
risée par la chaleur, par une salinité élevée (chlorures, en
particulier) et par des vitesses élevées de l'eau. On peut
contrôler les corrosions par un conditionnement chimique
spécifi que ou polyvalent.
Dépôts
Les dépôts sont le résultat de la précipitation de substan-
ces organiques et inorganiques insolubles.
Ils se différencient des incrustations en ce qu'ils sont in-
cohérents. Ils sont dus aux caractéristiques d'origine de
l'eau, à la pollution atmosphérique (dans le cas d'instal-
lations en contact avec l'atmosphère) et peuvent donner
lieu aux mêmes inconvénients que les incrustations.
Les dépôts peuvent être évités par la fi ltration de l'eau
à l'entrée, la réalisation de purges et le conditionnement
chimique de l'eau dans le circuit.

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