Dureté de l'eau
Remplissage de l'installation de chauffage avec de
l'eau adoucie
La teneur en calcaire totale de l'eau dans l'installation
de chauffage ne doit pas dépasser la valeur limite
indiquée dans les conditions de garantie (volume de
l'installation en litres multiplié par la dureté de l'eau en
degrés allemands).
Exemple 1 :
•
Valeur limite = 20 000 l°dH
•
Volume total de l'installation (chaudière et
éléments chauffants) = 300 litres
•
Remplissage avec une dureté de l'eau de 30°dH
On obtient une valeur de 9 000 l°dH (300 litres x
30°dH). Dans ce cas, l'installation peut être remplie
avec une eau non adoucie.
Exemple 2 :
•
Valeur limite = 20 000 l°dH
•
Volume total de l'installation (chaudière, tampon et
éléments chauffants) = 1 300 litres
•
Remplissage avec une dureté de l'eau de 20°dH
On obtient dans ce cas une valeur de 26 000 l dH, ce
qui est excessif. Pour un volume de 1 300 litres, l'eau
d'appoint doit être adoucie à une valeur inférieure à
15°dH (20 000 divisé par 1 300).
Env. 0,25 kg de tartre se détache d'un mètre cube
d'eau d'une dureté de 15°dH. Une couche de tartre de
0,2 mm d'épaisseur se forme sur 1/4 m² de la surface
d'échange de chaleur de la chaudière (les dépôts de
tartre sont concentrés sur cette petite surface de la
chaudière). Cela n'a rien d'exceptionnel, car avec un
ballon tampon de 2 m³ et un volume d'installation de
0,5 m³, on obtient une valeur de 0,5 mm. Lorsque la
couche est plus épaisse, le flux thermique qui traverse
la paroi de la chaudière est déjà entravé, si bien que la
paroi de la chaudière n'est plus suffisamment refroidie,
au risque de provoquer des fissures sous l'effet de la
contrainte thermique. Dans la pratique, cela signifie
que la chaudière résiste généralement au remplissage
de l'accumulateur avec une eau non adoucie si aucune
réparation ou fuite dans l'installation (due à un purgeur
défectueux ou à la non-fermeture de la soupape de
sécurité) ne rend l'appoint d'eau obligatoire au cours
de la « vie ultérieure » de l'installation de chauffage.
Pour permettre à un accumulateur de disposer d'une
réserve de sécurité suffisante en vue d'un remplissage
ultérieur, la nouvelle installation doit être remplie d'eau
adoucie. L'installation vide doit donc effectivement être
remplie uniquement d'eau adoucie avant le premier
démarrage de la chaudière. Tout changement d'eau
effectué alors que la chaudière est déjà en marche
serait trop tardif, le tartre résultant du remplissage
avec une eau non adoucie s'étant déjà déposé dans la
chaudière.
26
Remarques relatives au montage
Pour limiter les changements d'eau lors de réparations
ultérieures, tous les éléments présentant des volumes
importants, tels que l'accumulateur, la chaudière et les
circuits de chauffage, doivent être coupés de manière
à réduire au minimum l'incrustation lors de l'appoint
d'eau.
Adoucissement à l'aide d'échangeurs d'ions
régénérés avec du sel
Nous recommandons d'adoucir l'eau à l'aide d'échan-
geurs d'ions régénérés avec du sel, de la même
manière que pour l'adoucissement de l'eau potable.
Cette méthode n'élimine pas le sel de l'eau. Elle
remplace le calcium présent dans le tartre par le
sodium contenu dans le sel de cuisine. Cette méthode
présente des avantages majeurs. Elle est économique
et chimiquement stable contre les impuretés. Elle offre
par ailleurs une alcalinité naturelle, qui se traduit géné-
ralement par une valeur pH située sur une plage de 8
offrant une protection suffisante contre la corrosion.
Injecter si nécessaire du phosphate trisodique
pour une valeur pH comprise entre 8 et 9
Si, après une semaine d'application dans l'eau de
chauffage, une valeur pH de 8 ne se règle pas d'elle-
même,
augmentez-la
phosphate trisodique (Na
phosphate trisodique lié à de l'eau de cristallisation
(Na
PO
.12H
O). Attendez 2-4 semaines d'utilisation
3
4
2
avant de procéder à d'éventuelles corrections ! La
valeur pH ne doit pas être supérieure à 9.
Pas d'installations de mélange
La teneur en sel à forte conductivité électrique
constitue un inconvénient lors de l'échange d'ions
régénérés avec du sel, car elle provoque la corrosion
électrolytique de l'aluminium ou de l'acier galvanisé. Si
les éléments montés dans l'installation de chauffage
sont uniquement en acier, en laiton, en bronze
industriel et en cuivre et si la part d'inox reste limitée à
une petite surface, aucun problème de corrosion n'est
à prévoir avec une eau salée.
Les pièces individuelles en aluminium et les pièces
galvanisées dans une installation de chauffage
présentent toujours un risque de corrosion, particuliè-
rement si elles sont associées à des tubes en cuivre.
Dans la pratique, cela interdit l'usage de raccords
galvanisés à chaud, ainsi que le mélange de tubes
galvanisés avec des tubes en cuivre. Il existe toutefois
une exception, qui peut sembler illogique : les tubes
d'acier galvanisés associés à des chaudières ou
ballons tampons en acier. La couche de zinc est pro-
bablement usinée uniformément et répartie de
manière égale dans le système sans entraîner de
corrosion perforante.
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en
ajoutant
10 g/m³
PO
) ou 25 g/m³ de
3
4
de