La force de l'air qui passe au travers du siège et qui agit dans le
sens de l'ouverture sur le clapet, lui-même percé et fixé à l'ex-
trémité de son support, est en fait diminuée par la somme des
forces exercées par le ressort et l'air contenu dans la chambre
de compensation.
Le tout se traduit en pratique par un effort inspiratoire réduit à des
valeurs quasi nulles et des prestations exceptionnelles, mêmes
en plongée profonde.
La version réglable du deuxième-étage, la version Galaxy/ Ma-
ster, permet de modifier l'effort inspiratoire grâce à la molette
externe qui modifie la résistance à l'inspiration. En pratique, en
vissant la molette externe dans le sens horaire on obtient une
augmentation de la résistance à l'inspiration, alors que dans le
sens antihoraire on diminue la résistance inspiratoire. La con-
ception de ce système de réglage prévoit deux joints toriques
qui protègent le mécanisme des infiltrations d'eau. Ces joints,
convenablement graissés au moment de la production ou de
l'entretien, préservent le filetage du mécanisme d'une éventuelle
oxydation qui pourrait, avec le passage du temps rendre plus dif-
ficile, même bloquer, la rotation de la molette de réglage.
De cette manière, au contraire, son fonctionnement reste
toujours optimal et le réglage de l'effort respiratoire qui en décou-
le peut être effectué de manière précise et aisée puisqu'en fait le
filetage qui règle le mécanisme est totalement étanche.
Les deuxièmes-étages Galaxy non réglables (fig.12) n'offrent pas
la possibilité de faire varier l'effort inspiratoire, ne possédant pas
de mécanisme de réglage, mais pour le reste ils présentent tou-
tes les caractéristiques de la version réglable Master.
Le siège réglable est situé à l'intérieur du corps de détente et
l'air qui en sort lorsque le mécanisme est en phase d'ouverture,
est dirigé vers l'intérieur de l'embout grâce au design particulière-
Fig. 14
ment soigné de sa forme et à la finition des parois internes du
boîtier du détendeur.
Pour ne pas rendre la dépression trop violente à l'intérieur du
corps, chose qui pourrait « aspirer » la membrane et déclencher
un phénomène de débit continu, le clapet est percé d'un tout
petit orifice afin d'équilibrer les forces sur la membrane.
Quand le flux de l'air détendu
l'injecteur pour être dirigé vers l'embout - devient important, il
génère à l'intérieur du boîtier, une dépression due à l'augmenta-
tion de la vitesse de l'air. Cette dépression, appelée « effet Venturi
» maintient la membrane enfoncée, ce qui diminue sensiblement
l'effort inspiratoire du plongeur.
L'effet Venturi cesse immédiatement dès que le plongeur arrête
d'inspirer. La membrane retourne alors à sa position normale et
le levier, poussé par son ressort, se relève. Le clapet vient alors
au contact du siège et fait ainsi cesser le passage de l'air.
Pour optimiser l'effet Venturi, tous les deuxièmes-étages Cressi-
sub sont dotés d'un déviateur de flux avec deux positions d'uti-
lisation représentées par l'échelle graduée gravée sur le boîtier.
Lorsqu'il est placé en position initiale, un limitateur de flux entre en
fonction. Il est situé dans le conduit de l'embout. En effet celui-
ci limite l'effet Venturi et empêche le débit continu. Dans la po-
sition "+" l'effet Venturi peut au contraire s'exercer pleinement,
en augmentant à son niveau maximum le flux d'air fourni par le
détendeur.
DEUXIEMES ETAGES
121
- qui passe par l'intérieur de