Résolution Horizontale Avec Expansion; Fréquence Maximale Du Signal En Mode Numérique; Affi Chage De Signaux Fantômes; Modes De Fonctionnement Des Amplifi Cateurs Verticaux - Rohde & Schwarz HAMEG Instruments CombiScope HM2008 Manuel

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T r a n s f e r t d e d o n n é e s
tillonnage de 1 GS, ce qui correspond à 100 000 points par cm.
La technologie MEMORY ZOOM permet ainsi d'observer encore
des signaux à la limite de la bande passante de l'oscilloscope.
Les signaux fantômes sont pratiquement inexistants, car ils ne
se produisent qu'à partir d'une fréquence de 500 MHz, ce qui
est en-dehors de la bande passante de l'oscilloscope.
Les oscilloscope ayant une profondeur de mémoire inférieure,
par exemple de 10 K, n'offrent que 1000 points enregistrés par
cm avec le calibre de base de temps indiqué ci-dessus, ce qui
correspond à un taux d'échantillonnage de 10 MHz seulement.
Les signaux fantômes apparaissent déjà à partir de 5 MHz, ce qui
est nettement inférieur à la bande passante de l'oscilloscope.
Les avantages d'une profondeur de mémoire plus élevée sont
ainsi faciles à reconnaître.
Résolution horizontale avec expansion X
Comme décrit précédemment, la résolution horizontale
relativement élevée de 200 échantillons/division présente
des avantages. Avec l'expansion x10, la résolution est ainsi
toujours de 200 échantillons par centimètre (division), et ce
malgré que la capacité d'affi chage théorique n'est que de 20
points par division. Comme l'enregistrement à eu lieu avec un
taux d'échantillonnage nettement supérieur, les 180 points
manquants sont tout simplement récupérés dans la mémoire
ou, lorsque cela est possible, interpolés. La portion souhaitée
peut alors être déplacée à l'aide du bouton X-POS. Le plus petit
calibre de base de temps utilisable avec l'expansion horizontale
est de 5 ns/cm. Un signal de 100 MHz peut ainsi être résolu avec
une période supérieure à 2 cm.
Fréquence maximale du signal en mode numérique
Il est impossible de défi nir avec précision la fréquence du sig-
nal à acquérir, car elle dépend de la forme du signal et de la
hauteur de représentation.
Alors qu'un signal rectangulaire présente relativement peut
d'exigences pour sa détection, au moins 10 échantillons par
période sont nécessaires pour pouvoir différencier un signal
sinusoïdal d'un signal triangulaire. Dans ce contexte, il faut
diviser le taux d'échantillonnage maximum par 10, ce qui don-
ne la fréquence maximale du signal (par exemple 1 GSa/s : 10
= 100 MHz).
Affi chage de signaux fantômes
Les explications suivantes ne s'appliquent que si l'affi chage du
signal (voir touche SETTINGS > Affi chage) est en mode ponctuel
ou vectoriel. En mode «optimal», les signaux dits fantômes sont
quasiment inexistants en raison des taux d'échantillonnage qui
sont toujours très élevés du fait de la profondeur de mémoire.
Les bruits apparaissent toutefois avec une amplitude plus
élevée dans ce mode.
Affi chage par «points» ou «vecteurs»
Un taux d'échantillonnage trop bas (calibre de la base de temps)
peut donner lieu à des représentations de signaux dits fantômes
(en anglais: aliasing).
L'exemple suivant décrit cet effet:
Un signal sinusoïdal est échantillonné au taux d'un échantillon
par période. Si, par hasard, la fréquence du signal sinusoïdal est
égale au taux d'échantillonnage et en phase avec celui-ci et que
chaque échantillon est acquis au moment de la valeur de crête
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Sous réserve de modifi cations
positive, la trace affi chée sera alors une ligne horizontale à la
position Y de la valeur de la crête positive du signal, ce qui laisse
supposer que le signal mesuré est une tension continue.
Les autres effets de l'effet fantôme sont des signaux visib-
lement non synchronisés avec des écarts entre la fréquence
affi chée (par exemple 2 kHz) et la fréquence réelle du signal
(par exemple 1 MHz). De même, il peut se produire des courbes
d'enveloppe qui laissent supposer un signal modulé en ampli-
tude. Pour détecter ce genre de déformation, il suffi t de passer
en mode «Optimal» ou en mode analogique afi n d'affi cher la
forme réelle du signal.
Modes de fonctionnement des amplifi cateurs
verticaux
L'oscilloscope peut en principe fonctionner en mode numérique
comme en mode analogique, ce qui permet de représenter:
La voie I seule
La voie II seule
Les voies I et II simultanément (Yt ou XY)
La somme des deux voies
La différence des deux voies
Différences du mode numérique par rapport au mode analo-
gique:
En mode DUAL, l'acquisition des deux signaux d'entrée
s'effectue simultanément, car chaque voie dispose de son
propre convertisseur A/N. Il est ainsi inutile de basculer
entre le mode choppé (commutation continue des voies) ou
le mode alterné (commutation alternée des voies) comme
en analogique double trace.
La fréquence de rafraîchissement élevée du signal permet
d'éviter les scintillements.
La luminosité de la trace n'est pas infl uencée par la vites-
se de tracé du faisceau d'électrons et de la fréquence de
répétition du tracé.

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