2. Consignes de sécurité
• L'interféromètre doit être exploité avec un laser au
He-Ne de classe 2. Un regard direct dans le rayon
du laser peut provoquer des brûlures de la rétine
et doit impérativement être évité. Respecter rigou-
reusement les prescriptions de sécurité du laser !
• Placer l'interféromètre sur une table stable ou à
un autre endroit approprié, de telle sorte qu'il ne
pourra tomber ni que personne ne pourra être
blessé par son poids.
• Avec les boutons porteurs
terféromètre pour saisir celui-ci par le bas.
• La pression maximale admissible dans la cellule à
vide
s'élève à 200 kPas (2 bars), ce qui corres-
6
pond à une surpression de 100 kPas (1 bar). En cas
d'endommagement du verre de la cellule, comme
par ex. des rayures ou des fissures, mettre immé-
diatement hors service et faire réparer la cellule.
En cas d'expériences avec de la surpression, s'assu-
rer que personne ne se trouve dans la zone
explosible de la cellule. Le cas échéant, porter des
lunettes de protection.
3. Introduction, caractéristiques techniques
• En 1881, A. Michelson (1852 - 1931) réalisa une ex-
périence au cours de laquelle un faisceau lumineux
fut divisé en deux au moyen d'un diviseur de rayon
(cf. Fig. 2). Les deux rayons furent réfléchis par des
miroirs, puis de nouveau superposés dans le divi-
seur, ce qui, en présence de distances différentes,
entraîna une interférence entre les deux rayons
(suppression ou amplification). Comme différentes
vitesses de lumière dans les deux rayons partiels
entraîneraient également une interférence, cette
expérience a pu montrer qu'il n'existe pas d'
« éther », car le rayon partiel ayant le vent dans le
dos devrait être plus rapide que celui avec le vent
de côté. Outre la justification de l'inexistence d'un
éther, un interféromètre peut servir à mesurer la
longueur d'ondes lumineuses ou, si la longueur
d'onde est connue, à mesurer de très courtes dis-
tances, ce qui est important entre autres pour con-
trôler la qualité superficielle de composants opti-
ques.
• Ces expériences classiques et bien d'autres encore
peuvent également être réalisées avec l'interféro-
mètre de précision :
1.
Interféromètre de Michelson
2.
Interféromètre de Fabry-Perot
3.
Détermination de l'indice de réfraction du
verre *
4.
Détermination de l'indice de réfraction de l'air **
5.
Essai Twyman-Green pour composants
optiques (qualitatif, pas quantitatif) *
*
avec jeu complémentaire (cellule à vide et plaque
en verre sur support pivotant)
** avec jeu complémentaire et pompe à vide
, on peut soulever l'in-
bp
• Grâce aux positions prédéfinies des composants, on
peut rapidement transformer les montages pour
effectuer les différentes expériences.
Description et caractéristiques techniques
• Grande plaque de base lourde et rigide pour des me-
sures précises et reproductibles : 245 x 330 x 25 mm,
5,5 kg.
• Grands composants optiques pour des images d'inter-
férence claires et nettes : (Ø 40 mm / 40 x 40 mm).
• Miroir de surface : passage 15%, réflexion 85% en
cas d'incidence verticale.
• Diviseur de rayon extrêmement plan : face avant
1/10 λ, face arrière 1/4 λ. Passage 50%, réflexion
50% avec un angle d'incidence de 45°, face arrière
antireflet.
• Ajustage aisé du miroir par démultiplication d'ex-
centrique d'env. 1:1000 (un trait sur le micromètre
correspond à un parcours de miroir d'env. 10 nm)
avec une précision de fabrication de ± 30%. Le rap-
port mesuré après fabrication entre l'ajustage du
micromètre et celui du miroir est indiqué sur la
plaque de calibrage, par ex. 1 mm
cette valeur, la précision de mesure des longueurs
d'ondes doit être d'au moins ± 5% (écart de linéa-
rité et autres erreurs).
• L'écran d'observation réfléchissant et réglable dans
son inclinaison permet de réaliser les expériences
également à la lumière du jour (pas de rayonne-
ment solaire direct).
4. Manipulation et entretien
• Montage du laser : monter d'abord le laser sur son
support. Comme ce support est conçu pour diffé-
rents lasers, il propose trois alésages pour vis à tête
conique (M5 ou M6), bien qu'un seul suffise nor-
malement. L'alésage convenant au laser est déter-
miné par le centre de gravité du laser et ses possi-
bilités de fixation. Lorsque le laser est monté, son
centre de gravité doit se situer à peu près au-des-
sus de l'alésage du milieu et le rayon lumineux à
60 - 62 mm au-dessus de la plaque de travail. Si la
zone de réglage des vis moletées ne suffit pas, mon-
ter par exemple une bague d'écartement appro-
priée sous le laser. Choisir la longueur de la vis de
fixation de telle sorte que le boîtier du laser et les
parties internes du laser ne soient pas endomma-
gés. Pour cela, déterminer d'abord la profondeur
de vissage maximale de la vis dans le logement du
laser, puis choisir une vis dont le filet dépasse d'env.
2 mm de moins du support (une vis et un écrou à
quatre pans adapté aux rainures usuelles sont four-
nis).
• Diviseur de rayon : le verre du diviseur présente
une face antireflet et, identifié par un triangle (éga-
lement appliqué pour les montages marqués), un
revêtement perméable à 50% sur l'autre face.
• Transport, rangement : comme lors de son état à
la livraison, le bras d'excentrique
14
830 nm. Avec
doit toujours
9