2.3.9 - QUALITE DE L'EAU D'ALIMENTATION
- Les caractéristiques physiques et chi-
miques de l'eau de l'installation et des
appoints, sont fondamentales pour le
bon fonctionnement et la sécurité de
la chaudière.
- Parmi les inconvénients causés par
une mauvaise qualité de l'eau d'ali-
mentation, le plus grave et le plus
fréquent est l'incrustation côté eau
des surfaces d'échange.
- Moins fréquente, mais également
grave, est la corrosion côté eau de
toute l'installation de chauffage.
- Il est bien connu que les incrusta-
tions de calcaire, à cause de leur très
basse conductivité, réduisent l'échan-
ge thermique de telle façon que,
2.3.10 - VALEUR DU PH DE L'EAU DE L'INSTALLATION
La valeur du pH de l'eau de l'installation
doit être comprise entre 6,5 et 8.
2.3.11 - PROTECTION ANTIGEL DE LA CHAUDIERE
Si la température de départ (mesurée par
la NTC de température globale)
descend au-dessous de 7°C, la pompe
de charge de la chaudière (raccordée
par l'intermédiaire d'un relais, sur les
bornes 16 et 18) se met en marche.
2.3.12 - DEBIT MINIMUM DE CIRCULATION
Un débit minimum de circulation tel qu'indiqué dans le tableau ci-dessous, doit être garanti à travers la chaudière à tout
moment.
Puissance en kW
Débit maxi requis
Débit nominal requis
∆
en l/h
( t=15
POMPE DE CHARGE CHAUDIERE
(OU DE RECYCLAGE)
La pompe de charge de la chaudière
(ou de recyclage, non fournie) doit avoir
une hauteur manométrique capable
d'assurer les débits indiqués dans le
graphique de la fig. 8.
même si leur épaisseur est de quelque
millimètres seulement, elles peuvent
causer des surchauffes localisées très
dangereuses.
- Il est conseillé d'effectuer un traitement
de l'eau dans les cas suivant :
A - Dureté de l'eau disponible supérieure
à 20 °f.
B -Installations de chauffage très
importantes.
C - Remplissages répétitifs dus à des
travaux d'entretien dans l'installation
de chauffage.
- Pour le traitement des eaux d'alimen-
tation et la protection des installations
de chauffage contre les incrustations
de calcaire, la corrosion et le
Pour le traitement de l'eau on doit se référer
aux Normes en vigueur.
Si cette température descend encore
(au-dessous de 3 °C), tous les éléments
thermiques se mettent en marche à la
puissance mini, jusqu'à la détection
(par la NTC de température globale de
retour) d'une température de 10 °C.
80
6880
4600
°C
)
Le raccordement électrique de cette
pompe doit être effectué sur les bornes
16 et 18, par l'intermédiaire d'un relais
(voir fig. 16 et 17).
Le type de pompe doit être déterminé
120
160
200
10320
13760
17200
11500
6880
9175
développement des bactéries, il est
conseillé d'utiliser un produit
chimique inhibiteur. Dans le cas où il
y a aussi un fort risque de gel, il est
conseillé d'utiliser un produit antigel
avec inhibiteur adapté.
- Des sociétés spécialisées peuvent
pourvoir à la désincrustation des
chaudières.
- Toute installation de chauffage, à cau-
se de l'évaporation ou de petites fui-
tes, nécessite de nouvelles introduc-
tions d'eau. Il est donc nécessaire de
pouvoir mesurer la quantité d'eau ajou-
tée pour éviter l'apparition d'inconvé-
nients dus à l'eau non traitée. On con-
seille donc d'installer sur l'arrivée
d'eau d'alimentation un compteur
pour petits débits.
ATTENTION :
Ce dispositif ne protège que la chau-
dière. Pour protéger aussi l'installation
de chauffage, il faut prévoir un
thermostat antigel séparé pour comman-
der la pompe du circuit de chauffage.
240
280
20640
24080
13800
16100
par l'installateur ou par le bureau
d'étude sur la base des données de
la chaudière et de l'installation de
chauffage. La courbe des pertes de
charge côté eau est indiquée dans le
graphique de la fig. 8.
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