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Le tableau suivant en donne un aperçu :
Temp. de l'air AT
(angl. Air Temperature)
Exemple 1
Exemple 2
Plus la différence est faible entre la température de l'air et le point de ro-
sée, plus le risque est grand d'avoir de l'humidité et donc de la moisissure.
Interaction entre la température et l'humidité de l'air
Si de l'air entre en contact avec une surface plus froide (p. ex. un mur ou
une vitre de fenêtre) dont la température de surface est égale ou inférieure
au point de rosée, alors la vapeur d'eau dissoute dans l'air se condense et
se précipite sous forme de buée sur la surface. Ce phénomène est obser-
vable p. ex. sur les vitres ou miroirs embués.
La surface est humectée d'infimes gouttelettes d'eau, ce qui constitue un
espace de prolifération idéal pour la moisissure.
Le schéma suivant montre la corrélation entre la température de l'air, le
point de rosée et par conséquence la formation de la condensation ainsi
que le risque de moisissure :
Effet sur l'habitat
C'est notamment dans des habitations bien isolées que l'échange d'air est
quasi inexistant. La quantité d'air est limitée et ne peut contenir qu'une pe-
tite part d'eau. La respiration humaine, les évaporations générées lors de la
cuisson, l'humidité dégagée par les plantes d'intérieur et les humidificateurs
alimentent davantage encore la teneur en eau dans l'air.
Le point de rosée augmente en conséquence. Plus la différence par rapport
au point de rosée et la température de surface d'objets et des murs est
faible, plus le risque est grand de voir l'eau dissoute dans l'air se précipiter
et se condenser en gouttelettes.
36
Humidité relative RH
(angl. Relative Humidity)
18 °C
25 °C
Point de rosée DP
(angl. Dew Point)
92 %
60 %
KlimaDetector FRANÇAIS
Différence
AT – DP
16,7 °C
1,3 °C
16,7 °C
8,3 °C
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