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Spirax Sarco UP 100 Notice D'utilisation page 3

Contrôleur ultrasonique

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Fonctionnement :
Le contrôle de purgeurs.
Avant de procéder à tous tests sur des purgeurs,
il est nécessaire de recueillir les informations
ci-après afin de s'assurer que les paramètres
mesurés soient bien interprétés.
A
Le type du purgeur (thermodynamique,
inversé ouvert, thermostatique, etc...) voir
ci-après.
B. La pression d'utilisation (1, 2, 10 bar, etc...)
C. Le type d'application et le débit requis
(traçage, process, etc...)
Une fois que les informations ci-dessus sont
collectées, il est possible de prévoir le type de
son et le niveau sonore à mesurer et ainsi de
définir le niveau de sensibilité requis au niveau
de l'UP 100. Le flux de condensat produit moins
d'ultrasons qu'une fuite de vapeur vive au travers
d'un purgeur défaillant. La génération d'ultrason
peut toutefois varier avec le taux de
revaporisation du condensat en aval du purgeur.
La revaporisation qui élève le taux d'émission
des ultrasons est importante lorsque la pression
dans le retour est faible.
Par contre une fuite de vapeur vive génère un
taux d'ultrason constant qui ne varie que si du
condensat est mélangé avec la vapeur de fuite.
L'utilisation d'un UP 100 sur des purgeurs déjà
identifiés avec certitude comme bons ou fuyards
peut être l'occasion d'une expérience
d'interprétation qui s'avère très utile sur le terrain.
Les différents types de purgeurs.
Nota : Tous les purgeurs doivent être contrôlés
par contact fixe et ferme entre la sonde et la
sortie du purgeur. Tous mouvement de la sonde
lors du contrôle entraîne une lecture fausse de
l'émission d'ultrason.
A. Purgeurs thermodynamiques.
Ces purgeurs évacuent le condensat en tout
ou rien par cycles brusques. L'UP 100 doit donc
passer de 0 à 100% de la pleine échelle de
lecture avec le niveau de sensibilité
recommandé, c'est à dire le plus bas possible.
Un purgeur de ce type bien dimensionné et
fonctionnant correctement doit avoir entre 0 et
5 cycles par minute. Un purgeur qui a plus de
10 cycles par minute doit être examiné car il y
a un risque d'usure ou de colmatage partiel. Une
évacuation continue signifie que le purgeur
présente une usure sévère, un fonctionnement
avec une contrepression trop élevée ou qu'une
impureté interdit la fermeture étanche de
l'appareil.
B. Purgeurs à flotteur inversé ouvert.
Le type d'évacuation de ce purgeur est semi-
cyclique. Sous des charges de débit moyennes
ou fortes, il fonctionnent par cycle tout ou rien
régulier. L'opérateur doit donc constater que le
bargraphe d'indication du taux d'émission
d'ultrason avance et recule de façon régulière.
Sous faibles charges, l'évacuation devient
modulante et l'UP 100 doit détecter un taux
d'émission d'ultrason faible et continu. Lorsqu'un
purgeur est défaillant, l'indication du bargraphe
doit être à son maximum s'il s'agit d'une fuite
vapeur ou tout ou rien erratique en cas de perte
du joint d'eau.
C. Purgeurs à flotteur fermé avec évent
thermostatique.
L'évacuation de ces purgeurs est modulante et
continue. Pour effectuer un diagnostic, il est
nécessaire de savoir si l'on se trouve en présence
d'une application "process" ou d'une purge à
faible débit. Dans le dernier cas, c'est à dire
pour la purge de traceur de ligne ou similaire,
les émissions sonores détectées doivent être
normalement faibles et continues. Un niveau
sonore élevé signifie que l'un des éléments
d'étanchéité d'un purgeur est défaillant. En effet,
ces purgeurs comportent 2 orifices de purge dont
l'un est situé sous la garde hydraulique du
purgeur et l'autre en point haut dans l'enceinte
vapeur pour l'évacuation de l'air et des
incondensables.
En fonctionnement normal sur des équipements
de procédé dont la charge est normalement
conséquente tels les échangeurs ou les batteries
d'air, le flux est continue et le niveau des
émissions sonores est élevé. Dans ce cas pour
que le diagnostic soit fiable, il faut arrêter ou
faire chuter fortement le débit de condensat pour
amener le purgeur en fermeture ou proche de
sa fermeture. Les mesures de niveau sonore
ainsi obtenues à charge réduite et forte doivent
être comparées. Sur une batterie, pour réduire
le débit de condensat, le débit d'air peut être
coupé. Sur un échangeur, le secondaire peut
être coupé ou bien la vanne de purge en amont
du purgeur peut être partiellement ouverte. Dans
tous les cas, le purgeur doit être amené dans
une position dans laquelle une mesure peut être
réalisée, c'est à dire en fermeture ou proche de
la fermeture. L'UP 100 doit alors détecter une
émission sonore très faible ou nulle si le purgeur
fonctionne correctement.
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