eta PE-K Utilisation page 7

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Du silo à pellets au réservoir intermédiaire de
la chaudière
Les pellets sont transportés depuis le silo à pellets
vers un réservoir de la chaudière au moyen d'une
turbine d'aspiration. Le réservoir peut contenir 60
kg de pellets, à partir desquels 300 kWh de chaleur
peuvent être produits. Ce concept réduit les temps
d'aspiration. En cas de charge calorifique faible, en
automne ou au printemps, effectuez un remplissage
env. 5 à 10 minutes une à deux fois par jour. Lors
des journées extrêmement froides, avec une charge
calorifique maximale, la chaudière 90 kW doit
remplir son réservoir jusqu'à sept fois par jour.
Sécurité maximale contre les retours de flamme
Lorsque la citerne remplit votre silo à pellets, l'air
du silo est aspiré. Ce phénomène ne peut être
contrôlé avec une précision totale. Une faible
surpression peut refouler les gaz de combustion
chauds de la chaudière vers la chaufferie. Une
dépression est plus grave car elle attire le feu de
la chaudière vers le silo à pellets. Par conséquent,
« Halte au feu ! » lors de la livraison des pellets.
Que faire si vous n'êtes pas à la maison et avez
oublié d'arrêter la chaudière ? Grâce au sas rotatif
étanche, le foyer reste dans tous les cas parfaite-
ment séparé du silo de stockage du combustible.
Les gaz chauds ne peuvent pas pénétrer dans
l'alimentation de combustible et toute inflamma-
tion des pellets est exclue. Il s'agit de la protection
la plus fiable contre les retours de flamme.
Monté entre le réservoir et le foyer, le sas rotatif
sépare le foyer du réservoir même en cours de
fonctionnement. Une vis doseuse est montée en
amont du sas afin d'éviter tout dépassement du
niveau de remplissage et donc une usure des joints
de bord, garantissant ainsi une protection fiable
contre les retours de flamme pendant toute la
durée de vie de la chaudière.
Vis doseuse depuis le
réservoir
Utilisation de la chaudière PE-K 35-90 kW
Fonctionnement de votre nouvelle chaudière
Chambre de combustion à grille basculante
Recyclage des fumées pour empêcher le frittage
des cendres
Allumage optimisé
Pauses de combustion assorties de pertes de
chaleurs minimales
Sas rotatif
Vis sans
fin d'alimentation
vers le foyer
Une chambre de combustion en pierre réfractaire
(1) avec turbulence de l'air secondaire garantit un
feu propre avec une haute température de post-
combustion, alors que le recyclage des fumées
maintient des températures basses au niveau de
la grille, afin d'éviter la formation de scories. Les
pellets sont poussés latéralement sur la grille (2),
sans déviation ni goulot. À des intervalles de temps
dépendant de la puissance utilisée, la grille bascule
de 90 °C après une phase de post-combustion
programmée, afin d'éliminer automatiquement les
cendres du foyer. Les cendres restent dans le cendrier
situé sous la grille jusqu'au prochain basculement de
la grille et peuvent encore brûler avant d'être trans-
portées vers le cendrier amovible (4) à l'aide d'une
vis de décendrage (3).
Les fumées (6) recyclées à la sortie de la chau-
dière s'ajoutent à l'air primaire (5). Le flux de gaz
augmente alors dans la grille comme dans le feu.
Le refroidissement de la grille est plus efficace. La
chaleur dégagée par le feu étant répartie sur une
quantité de gaz plus importante, on obtient une
fenêtre de température plus étroite et plus stable.
Les températures restent supérieures à 800 °C pour
permettre une combustion propre et complète, mais
restent inférieures à 1 000 °C, c-à-d bien en dessous
du point de frittage des cendres de bois. Cela permet
ainsi d'empêcher la formation redoutée de scories
avec les pellets.
La chambre de combustion en pierre réfractaire
reste encore assez chaude après un arrêt de flamme
pour que le combustible nouvellement introduit soit
enflammé par la braise résiduelle. Seules des pauses
plus longues demandent un redémarrage de l'allu-
meur. Afin d'économiser l'électricité, l'allumeur est
éteint dès que la sonde Lambda et la température
des fumées indiquent que l'allumage a réussi.
Le feu est réglé entre puissance minimum et
maximum. En cas de charge calorifique faible, en
automne ou au printemps, la puissance est régulée
par des pauses de combustion. Afin d'éviter un
bistrage prévisible de la chaudière et de la cheminée
pendant cet arrêt, le feu est réduit progressivement.
La fermeture des clapets d'air primaire et secondaire
permet d'éviter tout flux d'air dans la chaudière et
donc toute perte de chaleur vers la cheminée.
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2012-03

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