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Stockage hors exploitation
L'exploitation des remontées mécaniques est généralement saisonnière et des périodes d'arrêt
de plusieurs mois sont couramment à prévoir. Les conditions idéales de stockage sont celles d'un abri
ventilé, mais hors poussières et non soumis à des variations rapides de température.
Bien que le DRVA-Dual FB560 se déconnecte automatiquement de l'alimentation et de la ligne
en absence d'alimentation, il est recommandé d'enlever les 2 fusibles 5x20 de l'alimentation et de
basculer (déconnecter d'un côté, par rotation) les 2 fusibles magnétiques FM-50 ou FM-G16 (ligne et
retour) ne serait-ce que pour éventuellement les épargner pendant la période d'arrêt. Par contre il est
déconseillé de déconnecter les fils de ligne et du retour ; les éclateurs dans l'air du boîtier parafoudre
protégeront les conducteurs eux mêmes (lignes multipaires) contre les claquages internes d'isolants, etc.
Protection contre la foudre
Le circuit essentiel de protection d'une remontée mécanique est sa liaison équipotentielle des
masses (L.E.M.).
Même si l'on pouvait isoler galvaniquement de la terre toute la remontée mécanique − ce qui est
actuellement non réglementaire − le fait qu'elle comporte par définition au moins un "conducteur"
extérieur de grande longueur (le câble) ne permet pas d'assurer par celui-ci, seul, une équipotentiabilité
acceptable. Il est d'ailleurs souvent relié à la masse au travers de garnitures de poulies et autres
éléments à la conductivité insuffisante. De plus les appuis de ligne (pylônes) sont en général eux-
mêmes reliés électriquement au terrain local et vont constituer autant de collecteurs de courant lors de
l'apparition de gradients de potentiel le long ... du profil en long !
Ainsi la foudre peut ne pas toucher directement l'installation, mais cheminer par celle-ci − car
excellente conductrice électrique par rapport à la plupart des sols − et provoquer des dégâts
considérables.
Une bonne règle dans l'état actuel de nos connaissances consiste à écarter des éléments
mécaniques, autant que possible, le cheminement des courants électriques quels qu'ils soient. Les deux
fonctions doivent être bien séparées.
La liaison équipotentielle des masses suivant la Norme EN 60 204-1 reste le meilleur moyen de
protection − donc le principal − à moins de pouvoir séparer toute la remontée mécanique des points bas
du terrain (sol collecteur d'eau, donc meilleur conducteur) en l'alimentant par exemple par un groupe
électrogène ! Dans ce cas − dit d'installation flottante − toutes les masses de l'ensemble doivent quand
même être soigneusement électriquement reliées pour éviter des d.d.p. entre ses différents
(1)
constituants
. Cette solution n'est généralement pas adoptée, pour des raisons économiques et
pratiques. Et elle exige aussi, en particulier pour les remontées mécaniques (grande longueur), une
L.E.M. renforcée pour garder son avantage éventuel.
Dans tous les cas, une L.E.M. n'étant pas un système positif, il faut s'assurer de son intégrité par
une inspection périodique de ses éléments mécaniques (conducteurs, cosses, bornes) et de sa
continuité électrique. Toute rupture ou point faible réduit inexorablement son efficacité
( 1 ) D'où des risques de corrosion galvanique, cratérage, électrocution ...
( 2 ) Voici quelques indications pratiques extraites d'une recommandation ANSI. :
- Il y a tout intérêt à choisir pour réaliser la L.E.M. un câble conducteur en cuivre. Sa section serait
théoriquement fonction de sa longueur et de l'impédance des sources de courant susceptibles de l'emprunter mais,
hormis des règles de l'art données par les Normes courantes, il apparaît en pratique qu'une section de 29 mm²
avec des fils d'au moins 1,5 mm², est un minimum.
- le réseau d'interconnexion doit être le plus court et le plus direct possible.Les faibles rayons de courbure
(moins de 20 cm) sont à éviter et les déviations ne doivent pas excéder 90 ° .
- Enfin la résistance à l'arrachement doit atteindre en tous points 90 kg (épissures, bornes, cosses, serre-
câbles, etc.) pour résister convenablement à des sollicitations électromagnétiques prévisibles (ou à des tractions
humaines involontaires).
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MA 406 DRV
Indice G
10/07/06
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