Premier remplissage avec de l'eau adoucie et des
robinets d'arrêt adéquats
Toutes les normes applicables exigent l'utilisation
d'eau adoucie pour les installations de chauffage
présentant d'importants volumes d'eau.
Pour les chaudières d'une puissance max. de
Pour la chaudière, la valeur ne doit pas dépasser au
90 kW, ne dépassez pas 20 000 l°dH (volume de
minimum 20 000 l°dH pour le volume de l'instal-
l'installation en litres multiplié par la dureté de
lation (en litres) multipliés par la dureté (en degré
l'eau en degrés allemands). Pour les chaudières
allemand de dureté).
d'une puissance supérieure à 90 kW, la limite s'élève
Avec un volume d'installation de 300 litres (chau-
à 30 000 l°dH.
dière et éléments chauffants) et une eau très dure
Avec un volume d'installation de 500 litres
(30°dH), on obtient une valeur de 9 000 l°dH.
(chaudière et éléments chauffants) et une eau très
Dans ce cas, l'installation peut encore être remplie
dure (30°dH), on obtient une valeur de 15 000
avec une eau non adoucie.
l°dH. Dans ce cas, l'installation peut encore être
Pour une installation de chauffage dotée d'un
remplie avec une eau non adoucie.
accumulateur de 1 000 l par exemple, on obtient
Pour une installation équipée par ex. d'un ballon
un volume d'installation total de 1 300 litres. Avec
tampon de 2 000 litres, on obtient un volume de
une eau d'appoint pas encore très dure, par ex.
2 500 litres. Avec une eau d'appoint pas encore
20°dH, on atteint déjà une valeur de 26 000 l°dH,
très dure, par ex. 15°dH, on atteint déjà une valeur
ce qui est excessif. Pour un volume de 1 300 litres,
de 37 500 l°dH, ce qui est excessif. Pour un volume
l'eau d'appoint doit être adoucie à une valeur
de 2 500 litres, l'eau d'appoint doit être adoucie à
inférieure à 15°dH (20 000 divisé par 1 300).
une valeur de 8°dH (20 000 divisé par 2 500).
Env. 0,25 kg de tartre se détache d'un mètre cube
d'eau d'une dureté de 15°dH. Une couche de tartre
de 0,2 mm d'épaisseur se forme sur 1/4 m² de la
surface d'échange de chaleur de la chaudière (les
dépôts de tartre sont concentrés sur cette petite
surface de la chaudière). Cela n'a rien d'excep-
tionnel, car avec un ballon tampon de 2 m³ et
un volume d'installation de 0,5 m³, on obtient
une valeur de 0,5 mm. Lorsque la couche est plus
épaisse, le flux thermique qui traverse la paroi de
la chaudière est déjà entravé, si bien que la paroi
de la chaudière n'est plus suffisamment refroidie,
au risque de provoquer des fissures sous l'effet de
la contrainte thermique.
Dans la pratique, cela signifie que la chaudière
résiste généralement au remplissage de l'accumu-
lateur avec une eau non adoucie si aucune répara-
tion ou fuite dans l'installation (due à un purgeur
défectueux ou à la non-fermeture de la soupape
de sécurité) ne rend l'appoint d'eau obligatoire au
cours de la « vie ultérieure » de l'installation de
chauffage.
Pour permettre à un accumulateur de disposer
d'une réserve de sécurité suffisante en vue d'un
remplissage ultérieur, la nouvelle installation doit
être remplie d'eau adoucie. L'installation vide
doit donc effectivement être remplie uniquement
d'eau adoucie avant le premier démarrage de la
Utilisation de la chaudière Hack 20-200 kW
Eau de chauffage adoucie, soupape de sécurité
chaudière. Tout changement d'eau effectué alors
que la chaudière est déjà en marche serait trop
tardif, le tartre résultant du remplissage avec
une eau non adoucie s'étant déjà déposé dans la
chaudière.
Pour limiter les changements d'eau lors de répa-
rations ultérieures, tous les éléments présentant
des volumes importants, tels que l'accumulateur,
la chaudière et les circuits de chauffage, doivent
être bloqués de manière à réduire au minimum
l'incrustation lors de l'appoint d'eau.
Protection anticorrosion
Pour maintenir la corrosion sous une certaine
limite avec une eau adoucie, la valeur pH doit être
réglée sur une plage comprise entre 8 et 9 à l'aide
d'inhibiteurs de corrosion appropriés (phosphate
trisodique).
Soupape de sécurité de surpression
Une soupape de sécurité dotée d'une pression de
tarage de 3 bar doit être installée sur la chaudière
(déjà installée sur les chaudières PU et PC). Aucune
vanne de coupure ne doit être montée entre la
chaudière et la soupape de sécurité. Si le ballon
tampon a été alimenté en énergie solaire ou par
d'autres sources de chaleur via un échangeur ther-
mique, une soupape de sécurité (max. 3 bar) est
également requise sur le ballon tampon. L'activa-
tion de la soupape de sécurité est généralement
due à un vase d'expansion trop petit ou défec-
tueux, ou à des conduites de chauffage bloquées.
Pour pouvoir également évacuer la chaleur en cas
d'urgence, la soupape de sécurité doit être placée
impérativement en haut ou au départ de la chau-
dière. C'est la seule méthode permettant d'évacuer
la chaleur par soufflage d'eau chaude et aussi de
vapeur.
La conduite d'écoulement doit présenter une ligne
d'évacuation visible et dégagée (entonnoir siphon)
vers le canal pour pouvoir détecter les dysfonc-
tionnements et surtout l'éventuelle non-fermeture
d'une soupape. En l'absence de raccord au canal,
la conduite d'écoulement doit être reliée au sol par
un tuyau, de manière à ce que personne ne soit
blessé par le soufflage d'eau chaude ou de vapeur.
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2012-06