Combustibles Autorisés; Bûches; Humidité Résiduelle Recommandée; 3.3.2 Comportement Au Feu Du Bois - Schmid Ronda 5545 s Notice D'utilisation

Table des Matières

Publicité

Combustibles
Leurs résidus de combustion entraînent non seulement une
pollution atmosphérique incontrôlée, mais ont également
un effet négatif sur le fonctionnement et la durée de vie
de la cheminée et du foyer de cheminée. Il en résulte une
haute fréquence des défaillances et une usure rapide,
ce qui se traduit souvent par des mesures de rénovation
onéreuses, voire le remplacement indispensable de l'appareil.
L'utilisation de combustibles non agréés invalide tous les
droits de garantie.
Copeaux de bois
Pellets de bois
Palettes
Déchets
Fig. 12 : Exemples de combustibles interdits
3.2
Combustibles autorisés
Les bûches et les briquettes de bois sont des combustibles
approuvés pour les foyers de cheminée.
Bûches :
(bois naturel, séché à l'air libre,
taux d'humidité max. 20 %)
Briquettes de bois
(en bois naturel, selon
ISO 17225-3)
Fig. 13 : Exemples de combustibles autorisés
14
3.3
Bûches
3.3.1
Humidité résiduelle recommandée
Fort d'une expérience de plus de 20 ans en tant que fabricant
de foyers, nous avons constaté lors de nos nombreux tests
au banc d'essai ainsi que dans la pratique qu'une humidité
résiduelle de 15 % a un effet optimal sur l'efficience de
l'installation et sur les émissions. La température dans la
chambre de combustion est le facteur le plus important pour
une combustion propre et pauvre en termes d'émissions.
L'objectif est d'arriver à une montée aussi rapide que possible
de la température dans la chambre de combustion à plus
de 500 °C car, à ce niveau de température, le carbone ne
se transforme plus en monoxyde de carbone lors de la
combustion, mais en dioxyde de carbone. Une température
élevée dans la chambre de combustion est également
nécessaire pour créer l'effet autonettoyant pyrolytique,
qui contribue à la propreté et à la clarté de la vitrocéramique.
Seul le bois séché assure une combustion pauvre en
émissions ! L'évaporation de l'eau requiert de l'énergie qui
est perdue pour le chauffage. On constate ainsi que le
bois présentant un taux d'humidité résiduelle de 15 % a un
pouvoir calorifique environ deux fois supérieur à celui du bois
fraîchement abattu avec une teneur en eau d'environ 50 %.
Le taux d'humidité élevé et la température de combustion
plus faible accroissent la formation de suie et de créosote
dans le foyer et surtout dans la cheminée. Il en résulte une
pollution de l'environnement, des charges de nettoyage plus
élevées et des endommagements du système de foyer.
Pour une combustion écologique et des vitres propres, nous
recommandons une humidité résiduelle de 15 %.
Le bois ayant une humidité résiduelle supérieure
à 20 % est difficile à enflammer et entraîne une
combustion riche en émissions polluantes.
Nous prescrivons une humidité résiduelle maximale
de 20 % pour nos foyers de cheminée.
3.3.2
Comportement au feu du bois
Nous vous prions de noter que le comportement au feu et,
en conséquence, le pouvoir calorifique diffère en fonction des
différentes essences de bois :
Aussi appelé bois dur, le bois des feuillus convient bien
comme bois de chauffage. Il brûle lentement avec une
flamme relativement constante et les braises tiennent
longtemps.
Aussi appelé bois tendre, le bois des conifères est résineux
et brûle vite. Les bois résineux ont également tendance à
produire d'avantage d'étincelles lors de la combustion.

Publicité

Table des Matières
loading

Table des Matières