Mitsubishi Trium T300 Série Guide D'utilisation page 18

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Les preuves scientifiques actuelles sont contra-
dictoires, et de nombreuses études réalisées
jusqu'à maintenant présentent des lacunes au
niveau des méthodes de recherche. Des expé-
riences menées sur des animaux quant aux effets
de l'exposition aux radiofréquences émises par
les téléphones mobiles ont produit des résultats
contradictoires. Certaines de ces études sug-
gèrent cependant que les faibles niveaux de
radiofréquences
peuvent
développement du cancer chez les animaux de
laboratoire. Dans le cadre de l'une de ces études,
des souris dont les gènes ont été modifiés pour
les prédisposer à un certain type de cancer ont
développé deux fois plus de cas de ce cancer que
les souris témoins lorsqu'elles ont été exposées à
de l'énergie RF. L'applicabilité de ces résultats
aux utilisateurs de téléphones mobiles ne fait
pas l'unanimité dans le milieu scientifique.
D'abord, on n'a pas encore déterminé comment
appliquer aux humains les résultats obtenus
chez les rats et les souris. Ensuite, lors de nom-
breuses études indiquant une augmentation du
nombre de tumeurs, on a utilisé des animaux qui
avaient déjà été traités avec des substances
chimiques cancérigènes. Dans le cadre d'autres
études, les animaux étaient exposés presque
continuellement
radiofréquences, soit jusqu'à 22 heures par jour.
Au cours des cinq dernières années, aux États-
Unis, l'industrie de la téléphonie mobile s'est
penchée sur la recherche relative à la sécurité
des téléphones mobiles. Deux conclusions re-
tiennent l'attention et méritent de faire l'objet
d'un examen plus poussé :
1. Lors d'une étude cas-témoin menée en milieu hospita-
lier, on a recherché une corrélation possible entre l'util-
isation du téléphone mobile et l'incidence de deux ma-
ladies : le gliome (un type de cancer du cerveau) et le
neurinome acoustique (une tumeur bénigne de la gaine
nerveuse). Aucune corrélation statistique importante
n'a été constatée entre l'utilisation du téléphone
mobile et le risque de développer un neurinome acous-
tique. Il n'y aurait pas non plus de rapport établi entre
l'utilisation du téléphone mobile et l'incidence des
gliomes (tous types confondus). Il est à noter que la
durée d'exposition moyenne aux rayonnements du télé-
phone mobile considérée dans le cadre de cette étude
était de moins de trois ans.
Cependant, lorsque 20 types de gliomes ont été exa-
minés individuellement, un rapport a été établi entre
l'utilisation du téléphone mobile et un type de gliome
rare, la neuro-tumeur épithéliale. En raison des nom-
breuses comparaisons du même échantillon, il est plau-
sible que la corrélation soit le fruit du hasard. De plus,
le risque n'a pas augmenté en fonction de la fréquence
d'utilisation du téléphone ou de la durée des conversa-
tions. En fait, le risque a plutôt diminué au fur et à
mesure que l'utilisation augmentait. Dans le cas de la
plupart des agents cancérigènes, le risque augmente
proportionnellement à l'exposition. Néanmoins, une
étude portant sur les cancers du cerveau, menée par la
National Cancer Institute, devrait jeter de la lumière sur
l'exactitude et la répétabilité de ces résultats
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accélérer
aux
signaux
1
.
2. Les chercheurs ont procédé à une batterie de tests en
laboratoire visant à mesurer les effets de l'exposition
aux radiofréquences émises par les téléphones mobiles.
Ces tests portaient sur plusieurs types d'anomalies, y
compris les mutations, les aberrations chromo-
somiques, les ruptures de la chaîne d'ADN et les modi-
fications structurelles du matériel génétique des cel-
lules sanguines appelées lymphocytes. Aucun effet
le
nuisible des RF n'a été constaté, à l'exception d'effets
sur la structure du matériel génétique mis en évidence
par le test du micronoyau. Les cellules soumises à ce
test laissaient paraître des modifications à la suite de
l'exposition à des signaux de radiofréquences simulant
les rayonnements des téléphones cellulaires, mais
seulement après 24 heures d'exposition. Il est possible
que cette exposition prolongée des cellules aux rayon-
nements se soit traduite par un échauffement. Puisque
le test du micronoyau est sensible à l'échauffement, il
est possible que la chaleur seule ait pu causer les
anomalies observées. Les données publiées jusqu'à
présent au sujet de l'utilisation du test du micronoyau
pour mesurer les effets des RF sont contradictoires. Il
s'avère donc nécessaire d'effectuer des recherches plus
approfondies
La FDA collabore actuellement avec le gou-
de
vernement, l'industrie et le milieu académique
afin d'assurer le suivi nécessaire à ces recherches
financées par l'industrie. On s'attend d'ailleurs à
ce que la collaboration entre la CTIA (Cellular
Telecommunications Industry Association), en
particulier, amène la FDA à publier des recom-
mandations à l'intention des chercheurs et à
assurer la supervision scientifique des travaux de
recherche, financés par la CTIA, qui en
découleront.
On a récemment rapporté les conclusions de
deux autres études dignes d'intérêt :
1. Deux groupes constitués de 18 sujets ont été exposés,
en laboratoire, à des signaux de radiofréquences sem-
blables à ceux qui sont émis par les téléphones mobiles,
tout en étant soumis à des tests de la fonction cogni-
tive. Aucun changement n'a été observé au niveau de
l'aptitude des sujets à mémoriser des mots, des nom-
bres et des images ou au niveau de la mémoire spa-
tiale. En fait, lors d'un test visuel où ils étaient exposés
à des signaux de radiofréquences simulant ceux émis
par les téléphones mobiles, les sujets ont été capables
de faire des choix rapidement. Il s'agit du seul change-
ment détecté parmi plus de 20 variables comparées
2. Une étude portant sur 209 cas de cancer du cerveau et
425 témoins n'a révélé aucune augmentation du risque
du cancer du cerveau chez les utilisateurs de télé-
phones mobiles. Cependant, chez ceux parmi ces
derniers qui sont atteints de tumeurs au cerveau, les
chercheurs ont constaté un plus grand nombre de
tumeurs localisées dans la région cérébrale irradiée par
le téléphone. Comme ce constat ne touche que très peu
de cas, le risque accru est trop petit pour être statis-
tiquement significatif
En bref, les renseignements actuellement
disponibles ne permettent pas de confirmer ou
d'infirmer le risque que pourrait présenter l'uti-
2
.
.
4
3
.

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