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Montage et mise en service
ATTENTION !
La teneur minimale en CO
de l'air extérieur dans des régions vertes à faible degré d'industrialisation est de l'ordre 350 ppm (tension de sortie =
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1,75 V à MB = 0...2000 ppm, resp. 0,7 V à MB = 0...5000 ppm). L'échange de gazdans l'élément capteur s'effectue par diffusion. En fonction de la
variation de la concentration et de la vitesse d'écoulement de l'air dans l'environnement du capteur, la réaction de l'appareil à la variation de la
concentration peut être retardée. Il est capital de choisir la position de montage de l'appareil de façon à ce que le capteur soit immergé dans le débit
d'air. Si ce n'est pas le cas, il est possible que l'échange de gaz soit considérablementralenti ou empêché.
Étalonnage automatique de la mesure du dioxyde de carbone – Logique ABC (default)
La logique d'arrière-plan automatique (automatic background logic) est une technique d'auto-calibrage qui convient à l'utilisation avec des applications
dans lesquelles la teneur en CO
atteint au moins trois fois en 7 jours le niveau air frais (350 - 400 ppm). Cela devrait généralement avoir lieu dans
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les périodes pendant lesquelles les locaux ne sont pas occupés. Le capteur atteint sa précision normale au bout de 24 heures de fonctionnement
continu dans un environnement soumis à une alimentation en air frais de 400 ppm de CO
. Les erreurs de décalage restent minimales lorsque le
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capteur a été exposé au moins 4 fois à l'air frais pendant une période de 21 jours. Des cycles de fonctionnement continus de plus de 24 heures sont
nécessaires pour le fonctionnement correct de la logique ABC.
Calibrage manuel de la mesure du dioxyde de carbone
L'étalonnage manuel peut être effectué indépendamment de la position de l'interrupteur DIP (logique ABC).
Avant et pendant le processus d'étalonnage, assurer une alimentation en air frais
(teneur en CO
= 500 ppm) suffisante !
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Le processus d'étalonnage est lancé avec une pression (env. cinq secondes) du bouton « Reset CO
».
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Cela est signalisé par une LED clignotante et par le compteur à rebours de l'écran (AUTO 0).
Ensuite, l'étalonnage est effectué.
Pendant cette phase, la LED est active en continue et un compte à rebours de 600 secondes défile (CAL 0).
Une fois l'étalonnage terminé, la LED est désactivée.
Étalonnage automatique de la qualité de l'air (default)
Pendant une période d'env. 4 semaines, la valeur de départ minimale pour la qualité de l'air est enregistrée. Après écoulement de cet intervalle, une
mise à l'échelle du signal de départ pour le point zéro est effectuée. La correction maximale est limitée à 1 V ⁄ intervalle. Les dérives à long terme
et le vieillissement des éléments de capteurs lié au fonctionnement sont ainsi entièrement éliminés.
Étalonnage manuel de la qualité de l'air
L'étalonnage manuel peut être effectué indépendamment de la position de l'interrupteur DIP.
Avant et pendant le processus d'étalonnage, assurer une alimentation en air frais suffisante !
Nous recommandons une alimentation en air frais d'au moins deux heures avant de lancer la procédure
d'étalonnage.
Le processus d'étalonnage est lancé avec une pression (env. cinq secondes) du bouton « Reset COV ».
Cela est signalisé par une LED clignotante et par le compteur à rebours de l'écran (AUTO 0).
Ensuite, l'étalonnage est effectué.
Pendant cette phase, la LED est active en continue et un compte à rebours de 200 secondes défile (CAL 0).
Une fois l'étalonnage terminé, la LED est désactivée.
Informations générales sur la qualité de l'air
La durée de vie d'un capteur dépend du type et de la concentration en gaz nocifs découlant de son principe de fonctionnement. La couche sensible de
l'élément du capteur réagit avec tous les composants organiques volatiles et sa propriété électrique en est ainsi modifiée. Ce processus entraîne un
décalage de la ligne caractéristique. Lors de la mesure de la qualité de l'air, l'état général de la qualité de l'air est enregistré. Chaque individu perçoit
différemment une qualité de l'air « mauvaise » ou « bonne ». Diverses charges polluantes et niveaux de pollution influencent le signal de la qualité de
l'air (0 - 10 V) de différentes manières. À titre d'exemples : la fumée de cigarette, les sprays déodorants, les produits de nettoyage ou aussi divers
matériaux adhésifs pour revêtement de sol et de mur ainsi que les colorants. Les charges polluantes comme les solvants, la nicotine, les hydro-
carbures, les gaz combustibles... accentuent l'usure / le vieillissement des éléments du capteur. Notamment en cas de charges de gaz nocifs élevées,
même lorsque les appareils (transport et stockage) sont à l'arrêt, un décalage du point zéro se produit. Celui-ci doit être corrigé sur place en fonction
des circonstances et des charges de bases spécifiques. En raison de leurs différents principes de fonctionnement, de la charge de base réglée (point
zéro) et de la charge admissible (amplification / sensibilité), une comparaison des appareils de mesure de la qualité de l'air de différents fabricants
n'est pas immédiatement possible. Les appareils sont réglés ou calibrés selon les prescriptions du fabricant de capteurs. Un point zéro et une valeur
finale et donc une charge maximale sont définis. Dans certains cas, un dépassement de la plage de mesure ou une charge de base trop élevée des
appareils se produisent (moquettes, peintures... dégageant du gaz). Afin de permettre une mesure ou une différenciation des différentes qualités de
l'air, les appareils doivent être réglés par le client selon les conditions sur place, qui ne correspondent pas au champ de définition et à l'étalonnage
d'usine. Noter que dans ce cas, l'étalonnage d'usine est perdu et que la conformité aux spécifications techniques ne peut plus être garantie.
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