opérateur typique aux rayonnements ionisants. Cependant, un danger potentiel
existe et toute question concernant ce danger doit être adressée au responsable
de la radioprotection au sein de l'organisation du propriétaire ou à d'autres per-
sonnes compétentes.
Tout vol ou autre perte et accident de l'équipement, pouvant impliquer des sources
scellées de matières radioactives, doit être immédiatement signalé au responsable
de la radioprotection.
1.2
Définitions
1.2.1
Précision
Une variation statistique des mesures répétitives due à la distribution
binomiale de la désintégration radioactive. La valeur utilisée est l'écart-
type des mesures répétitives. Soixante-huit pour cent des mesures répé-
titives se situent dans cette limite et quatre-vingt-quinze pour cent dans
le double de cette limite. La valeur varie en fonction de la densité et est
calculée pour une densité de 2000 kg/m³ (125 PCF).
La précision n'est pas un pourcentage de la densité absolue et ne peut
donc pas être convertie directement en une précision pour d'autres den-
sités. Elle peut être calculée à d'autres densités en obtenant le taux de
comptage absolu et la pente du taux de comptage à d'autres densités
(voir 7.3).
La précision est une fonction du temps et varie comme la racine carrée.
L'augmentation du temps de comptage de la mesure d'un facteur quatre
améliorera la précision d'un facteur deux.
1.2.2
Erreur Chimique
Une erreur causée par les variations de la composition chimique du ma-
tériau testé. L'atténuation gamma est fonction de la densité électronique
des matériaux et est donc liée à la fois à la masse et au rapport (A/Z) de
la masse atomique (A) et du numéro atomique (Z).
L'étalonnage standard en usine est basé sur l'atténuation moyenne d'un
matériau théorique composé pour moitié de calcaire et pour moitié de gra-
nit. L'erreur chimique est l'écart ± des mesures effectuées sur ces matéri-
aux à une densité réelle de 2000 Kg/m³ (125 PCF).
1.2.3
Erreurs de Surface
L'erreur causée par les vides de surface. Selon l'ASTM, l'erreur est mesu-
rée avec la jauge au ras d'une surface lisse, puis en répétant la mesure
avec la jauge surélevée de 1,25 mm (0,050 pouce) par rapport à la sur-
face. La différence entre les deux valeurs est définie comme « l'erreur de
surface ».
Dans une utilisation réelle sur le terrain, l'écoulement le long de la base
de la jauge ne peut pas se produire car une partie de la base de la jauge
reposera toujours sur la surface du matériau et l'écoulement sera inter-
rompu. Par conséquent, même dans des conditions extrêmement défavo-
rables, l'erreur serait moindre.
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