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hauteur moyenne du sol (considérant que l'auditeur est normalement assis) est égale à 1.2m. La dis-
tance minimum de la source est égale à:
où V est le volume de l'environnement en m
biante) et T est une valeur estimée pour le temps de réverbération. Normalement, la distance mini-
mum ne descend pas au-dessous des 3 mètres.
L'appareil d'analyse peut être réduit au minimum en utilisant un simple enregistreur de ni-
veau pouvant garantir la résolution temporelle minimum indispensable pour effectuer la mesure de
la décroissance. En ce qui concerne le niveau sonore à enregistrer, la norme ISO 3382 considère
deux types de mesures possibles: l'échantillon du niveau sonore pesé exponentiellement et
l'intégration linéaire. Si vous mesurez le niveau sonore pesé exponentiellement, il est nécessaire
que le temps moyen de la moyenne exponentielle soit inférieur et le plus proche possible de T/20.
En ce qui concerne la séquence d'intégrations linéaires, le temps de chaque intégrale doit être
inférieur à T/7. Il n'y a aucun avantage appréciable à diminuer le temps d'intégration linéaire en
dessous de cette valeur. Noter que l'instrument qui réalise l'échantillonnage du niveau sonore pesé
exponentiellement avec constante de temps égal à 10ms à une vitesse égale à 100 échantillons est
équivalent, du point de vue de la mesure du temps de réverbération, à un instrument qui réalise
l'intégration linéaire du niveau sonore à une vitesse de 35 échantillon/s.
L'appareil de mesure qui peut être tout simplement un enregistreur à papier permet d'estimer
le temps de réverbération en mesurant la pente de la courbe de décroissance, avec un goniomètre
approprié, sur un morceau d'environ 20dB et en estimant ensuite le temps indispensable à une dé-
croissance égale à 60dB, selon la définition du temps de réverbération. Naturellement, avec ce type
d'appareil, il faut répéter l'enregistrement et la mesure non seulement sur les autres positions de
source et micro, mais aussi pour toutes les bandes.
En utilisant un analyseur moderne, il est possible d'effectuer aussi l'analyse en parallèle de
toutes les bandes. Cette analyse est appelée analyse multispectre, car c'est une analyse spectrale ré-
alisée en cadence préfixée avec un temps d'échantillonnage ou d'intégration respectivement infé-
rieur à T/20 et à T/7.
Estimation du temps de réverbération T
La mesure du temps de réverbération qui analyse une décroissance égale à 60 dB n'est géné-
ralement pas possible à cause du rapport insuffisant signal/bruit de la source. Le temps de réverbé-
ration est généralement estimé à partir de la mesure du temps de décroissance sur un morceau limité
égal à 30dB à partir de 5 dB sous le niveau stationnaire (T
En pratique, on effectue l'interpolation linéaire qui est réalisée avec la méthode des carrés mi-
nimum sur le morceau de décroissance qui part du point inférieur à 5dB par rapport au niveau sta-
tionnaire et s'arrête à 35dB sous ce niveau. En cas de rapport insuffisant signal/bruit, l'estimation
du temps de réverbération est aussi autorisée et basée sur une décroissance de 20 dB toujours à par-
tir de 5 dB sous le niveau stationnaire (T
croissance en dB/s où il est possible d'extrapoler le temps de réverbération.
MESURE AVEC BRUIT STATIONNAIRE
Pour effectuer la mesure du temps de réverbération avec la technique de l'interruption de la
source sonore, on utilise une source omnidirectionnelle alimentée par un signal à bande large qui
couvre le spectre audio concerné par la mesure.
V
≈
d
2
min
cT
3
, c est la vitesse du son (343 m/s en température am-
, T
et T
10
20
30
ou T
60
(20) ou T
). La pente de la ligne fournit le taux de dé-
60
20
-
62
-
).
30
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