à 343m/s à une température ambiante. L'effet bien connu de l'écho est associé à des temps de retard
entre l'onde directe et l'onde reflétée d'au moins un vingtième de seconde avec des différences de
parcours d'environ 20m.
L'absorption et la transmission acoustique sont responsables de la diminution progressive de
l'énergie sonore à chaque interaction avec les matériaux avec lesquels les parois sont constituées.
Pour cela, si la source sonore est interrompue, après quelque temps, aucun son n'est plus percepti-
ble. Dans une chambre hypothétique, avec des parois à absorption et transmission nulle, après
l'interruption de la source sonore, le niveau sonore est maintenu à l'infinie.
Théorie modale
Si la distribution du niveau sonore est analysée dans une pièce où une source sonore est en
marche, on se rend compte du fait que le niveau sonore présente des minimum et des maximum
dont la position dans l'espace dépend de la position de la source et des dimensions de la chambre.
L'effet est expliqué avec la théorie modale .
Cette théorie explique comment l'onde directe de la source sonore s'associe avec les ondes re-
flétées par les parois, en formant une série de niveaux sonores maximum et minimum de sorte que
chaque endroit fermé peut être considéré comme un système multi résonant avec un certain nombre
de fréquences de résonance ou "modes"" caractéristiques de l'endroit examiné. Ces modes sont dis-
tribués dans le spectre avec une densité proportionnelle au carré de la fréquence.
Cela implique que le niveau sonore fluctue amplement d'un point à l'autre dans un endroit où
des sons à basse fréquence sont émis en régime stationnaire. Ces fluctuations se réduisent à
l'augmentation de la fréquence du son émis par la source. Schroeder a défini (1996) une fréquence
caractéristique, appelée " fréquence de Schroeder ", au-dessus de laquelle on peut ignorer la théorie
modale et donc, considérer le champ sonore du point de vue statistique. Cette fréquence est égale à:
Cette fréquence limite divise les endroits en deux typologies: ceux de grandes dimensions, où
la considération des modes n'a pas de sens, et les plus petits où le champ des fréquences basses est
d'intérêt. Tandis que dans le cas des endroits de grandes dimensions, il est possible d'analyser du
point de vue statistique, le champ acoustique dans les endroits de petite dimension, il est presque
impossible de faire des prévisions quantitatives sur le comportement acoustique.
Temps de réverbération - définition
En acoustique technique, il faut mesurer la rapidité avec laquelle le son s'éteint dans un envi-
ronnement une fois la source désactivée. Cette mesure est réalisée en calculant le temps nécessaire
jusqu'à ce que le niveau sonore à un point d'observation descende de 60 dB, à partir du moment où
la source est désactivée; cet intervalle temporel s'appelle" "Temps de réverbération".
La mesure du temps de réverbération a lieu normalement en excitant en régime permanent
stationnaire, l'environnement examiné avec une source à bande large, de façon à exciter la majorité
des modes en résonance; la source est donc brusquement interrompue et la décroissance du niveau
de pression sonore est enregistré, filtré par bandes larges de pourcentage constant d'octave ou de
tiers d'octave.
Si vous analysez la courbe de décroissance par fréquences centrales inférieures à la fréquence
de Schroeder, il est possible de remarquer des comportements qui ne sont pas linéaires comme les
oscillations du niveau et, les doubles pentes, tandis que pour les fréquences supérieures à la fré-
quence limite, la décroissance sera linéaire et donc, il sera plus simple d'en mesurer la pente et en
récolter le temps de réverbération. Si l'on calcule la régression linéaire sur le tracé de décroissance
f
lim
T = temps de réverbération estimé, V = volume en m
1
2 /
⎛
⎞
T
≅
⎜
⎟
2000
⎝
V
⎠
-
147
-
3