7.2 Récupération
En mode récupération, le moteur fait office de générateur. Il génère du cou-
rant utilisé pour recharger la batterie. Un léger effet de freinage se produit
en même temps. (activation de la récupération → voir page 41).
Les 2 niveaux de récupération ne peuvent être activés que si les conditions
suivantes sont réunies :
• La récupération ne peut être activée que pour une vitesse comprise entre
10 et 45 km/h. En deçà de 10 km/h ou à l'arrêt, la récupération ne peut pas
être activée.
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• La température des cellules de batterie doit être supérieure à 0 °C. En deçà
de 0 °C, la récupération est automatiquement désactivée.
• L'état de chargement de la batterie est inférieur à 90 %. Veuillez noter que
la puissance de freinage par la récupération dépend de l'état de chargement
de la batterie. Plus celui-ci est faible, plus la récupération est forte.
Remarque : l'assistance au pédalage n'est active que dans la mesure où
vous pédalez. Si vous cessez de pédaler, le moteur arrête l'assistance.
7.3 Gestion thermique
Une combinaison de 3 capteurs de température, d'une commande logicielle
intelligente et d'un système breveté de renouvellement de l'air garantit un
refroidissement optimal du moteur. Résultat : le moteur tient plus long-
temps et est plus performant dans les côtes ou en cas de fortes charges.
Avantage : protection contre une surchauffe prématurée en cas de longues
côtes et de lourdes charges, assistance plus longue en montagne, degré
d'efficacité plus élevé et donc consommation de batterie plus faible grâce
à un refroidissement optimal du moteur.
La théorie : à l'instar de toutes les propulsions, les moteurs de moyeux
de roue sans propulsion sont eux aussi optimisés pour un couple, une charge
et une performance en particulier. Nos moteurs de moyeux de roue sont
conçus pour un fonctionnement à une vitesse comprise entre 15 et 25 km/h
et pour une puissance de propulsion nominale de 250 W. Dans cette plage
de vitesses et de performances, vous obtenez la meilleure efficacité et la
meilleure autonomie. En d'autres termes, l'énergie apportée est utilisée
de manière optimale en énergie de propulsion.
Dès que le moteur est mis en route en dehors de ces conditions optimales,
son degré d'efficacité baisse. Ainsi, l'énergie n'est plus exploitée de manière
optimale, mais une partie de l'énergie apportée est convertie en chaleur.
Par conséquent, l'autonomie diminue et la chaleur doit être évacuée. Pour
les moteurs neodrives, cette évacuation de chaleur est obtenue sur une
grande surface de contact de l'intérieur du moteur (porteur statique) sur
l'extrémité de la fourche ou l'arrière du cadre du vélo. Des ailettes de refroi-
dissement à l'intérieur et à l'extérieur du boîtier de propulsion assurent en
outre un échange de chaleur le plus important possible avec l'environne-
ment. La chaleur qui ne peut pas être évacuée sert au réchauffement propre
du moteur de propulsion.
Les moteurs de moyeux de roue neodrives surveillent à la fois l'énergie
apportée et les températures générées dans le moteur. Cela permet d'éviter
tout endommagement dû à la chaleur en raison d'une situation de sur-
charge. Toutefois, il est possible que les performances du moteur dispo-
nibles au conducteur soient réduites afin d'éviter une surchauffe.
Plus la hausse de température dans le moteur est forte, moins la perfor-
mance de propulsion est disponible, et moins l'assistance sera effective.
Lorsque le moteur refroidit, l'apport d'énergie augmente à nouveau et
les performances de propulsion également. Important : le moteur ne peut
pas être endommagé par la chaleur.
La régulation de la performance de propulsion selon la température du
moteur a lieu sans à-coups, afin que l'assistance soit toujours disponible
sans pour autant que le moteur ne soit endommagé par la chaleur.
En pratique : les points présentés entraînent au quotidien une dépendance
à la température extérieure, au poids total, à la pente, à la texture du
support, à la pression de l'air et à la vitesse. Ces facteurs peuvent contribuer
à atteindre une température à laquelle la puissance ou l'assistance seront
réduites. Cela n'implique pas pour autant un dysfonctionnement ou une
panne de la propulsion ; la conduite est toujours possible, mais avec une
assistance moindre. Dans des cas isolés et extrêmes, une brève interruption
complète est possible.
Exemple extrême : une pente de 10 à 12 % sur 500 mètres de dénivelé, un
poids total de 120 kg, un support meuble, un niveau d'assistance maximal,
une vitesse de conduite < 10 km/h et une cadence de 60 tr/min impliquent
un fonctionnement dans un environnement peu favorable avec une efficaci-
té et une autonomie faibles accompagnées d'une forte production de cha-
leur. Cela peut entraîner une réduction de la puissance de propulsion.
Conseil : idéalement, il est possible de continuer à conduire en optant pour
une vitesse inférieure avec une cadence plus élevée, un niveau d'assistance
moindre et/ou après une courte pause (lors de laquelle la propulsion peut
refroidir).
Avertissement
Ne remplissez en aucun cas le moteur d'eau pour le refroidir «plus
rapidement» ! Cela peut entraîner des dommages et ne contribue pas
véritablement au refroidissement du moteur, car celui-ci se réchauffe
principalement de l'intérieur.
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