Manuel de l'utilisateur du Poseidon MKVI
IMPORTANT :
Si un utilisateur retire la batterie de l'appareil avec lequel il vient
de plonger et qu'il l'utilise dans un autre Poseidon MKVI pour les
plongées suivantes, les données de décompression de l'ordina-
teur dorsal du recycleur seront différentes de celles mémorisées
dans la batterie. Pour garantir une décompression en toute sécu-
rité dans tous les cas, l'ordinateur dorsal choisira les données de
tension tissulaire les plus proches de la moyenne pour chacun
des neuf compartiments individuels du moteur de décompression
pour les deux lots de valeur et utilisera ceux-ci pour créer un nou-
veau modèle de tissus s'apparentant au pire cas de figure et qu'il
utilisera pour les plongées suivantes. Cela provoquera une pé-
nalité de décompression (et donc des temps de plongée répétés
sans décompression réduits) pour l'utilisateur qui peut avoir une
exposition moindre à la décompression avant le changement des
batteries. À l'inverse, un plongeur qui transfère sa batterie sur un
Poseidon MKVI dont le bilan d'azote résiduel est plus faible que
le sien ne constatera pas une grande différence dans la manière
dont l'appareil gère sa décompression (en dehors du message
d'avertissement à consulter ci-dessous).
DANGER :
Si un utilisateur monte sa batterie sur un Poseidon MKVI diffé-
rent de celui avec lequel il a plongé, qu'il a subit un bilan d'azote
résiduel et que la mémoire de l'ordinateur de la batterie stockant
ces informations est altérée (par ex. par une décharge électros-
tatique accidentelle), il est possible que le système informatique
ne prenne en compte que les données de décompression mémo-
risées dans le recycleur. Dans ce cas, et si le plongeur précédent
de ce recycleur n'a pas subit un bilan d'azote résiduel aussi im-
portant, alors l'échange des batteries peut provoquer un accident
grave voire mortel à cause d'une décompression insuffisante lors
des plongées suivantes.
AVERTISSEMENT :
Si un utilisateur monte sa batterie sur un Poseidon MKVI diffé-
rent de celui avec lequel il a plongé auparavant et met le nouveau
Poseidon MKVI sous tension, la routine de tests de pré plongée
fera ÉCHOUER le test 40 (comparaison des bilans d'azote résiduel
de l'ordinateur de la batterie et de celui de l'appareil). Ceci est
un avertissement indiquant qu'il y a une différence entre les don-
nées de décompression stockées dans l'ordinateur du recycleur
et dans celui de la batterie qui vient d'être insérée. Une fois que
la temporisation d'affichage est atteinte et que l'écran s'éteint, on
peut redémarrer le système et le test de pré plongée se déroulera
avec succès lors de cette deuxième tentative. Dans ce cas, l'uti-
lisateur assume seul l'entière responsabilité de la sécurité de sa
propre décompression. Le recycleur calculera la décompression
à partir des valeurs les plus classiques des deux lots de données
de décompression.
Mémoire de plongée
Le Poseidon MKVI crée automatiquement une mémoire de plongée complète chaque fois que
le système est mis sous tension. Les informations stockées dans cette mémoire auront un grand intérêt
quand vous reconstituerez les plongées et prendrez connaissance du comportement de l'appareil et
de vous-même pendant une plongée. Un logiciel Windows permettant la lecture de la mémoire de
plongée MKVI peut être téléchargé depuis le site de Poseidon (www.poseidon.com). En général, l'unité
stocke environ 20 heures de temps de plongée, voire plus si les plongées restent simples avec des
profils sans complexité. Les exemples de types de données fréquentes que vous pouvez vérifier sont
les informations relatives à la batterie, le temps de plongée et la profondeur. Cependant, la mémoire
contient beaucoup plus d'informations. http://www.poseidon.com/support/discovery
Entretien et maintenance des joints toriques
Le Poseidon MKVI est un instrument subaquatique de précision contrôlé par ordinateur. Sa fiabilité
dépend de l'étanchéité de la boucle respiratoire, du système épurateur et des systèmes électro-
niques. Pour assurer l'étanchéité, la modularité ainsi que la facilité d'utilisation et d'entretien de
l'appareil, celui-ci comprend des dizaines de joints toriques. Il y en a deux catégories : des joints
toriques « axiaux » et des joints toriques « radiaux ». La figure 1-10 montre l'utilisation typique d'un
joint torique axial sur le couvercle de la cartouche de chaux. Les joints toriques axiaux sont placés
dans une rainure annulaire située dans le corps de l'objet à fermer.
Chapitre 1
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