d'éliminer cette lumière. Utiliser le jeu de filtres proposé comme accessoire spécial si la lumière de
second ou de troisième ordre constitue un sujet de préoccupation.
Une diffusion Raman apparaît lorsque le solvant présente une activité Raman.
Elle apparaît du côté supérieur de la longueur d'onde de la lumière d'excitation comme un pic de
fluorescence. La diffusion Raman est aisément reconnaissable dans la mesure où l'intensité reste
pour ainsi dire constante avec les changements de concentration de l'échantillon et où les
changements de longueur d'onde de la lumière d'excitation font varier la position des pics provoqués
par la diffusion Raman, mais pas la position de pic de la fluorescence. Le
relations entre la longueur d'onde de la lumière d'excitation et le pic Raman.
Tableau 5.2 Relations entre la longueur d'onde de la lumière d'excitation et le pic Raman
248
Longueur
313
d'onde de
la lumière
365
d'excitation
405
(nm)
436
5.5.5 Echantillons à haute concentration
Des concentrations d'échantillons trop élevées peuvent être à l'origine de diverses erreurs. Le
spectrofluorophotomètre est conçu pour détecter la fluorescence émise à partir du centre de la cuve.
Aussi, si la concentration de l'échantillon est trop élevée, la lumière d'excitation sera-t-elle absorbée à
proximité de l'entrée de la cuve. La lumière d'excitation ne parvenant pas à atteindre complètement le
centre de la cuve, il s'ensuit une perte d'intensité de fluorescence apparente.
De plus, la fraction de fluorescence émise à partir du centre de la cuve ayant une longueur d'onde
plus courte est réabsorbée par l'échantillon présent dans la cuve ; le spectre apparaît alors comme s'il
était décalé vers le côté supérieur de la longueur d'onde.
En règle générale, on considère que les échantillons dont l'absorbance atteint 0,02 (dans une cuve de
10 mm) dans le domaine de l'ultraviolet ne sont pas sujets à ce type de phénomène.
5.5.6 Effets de contamination de la cuve
Lors de l'analyse par fluorescence, la moindre trace sur la cuve peut affecter la précision de la
mesure ; surtout si un échantillon est laissé dans la cuve. Le solvant risque en effet de s'évaporer et
d'adhérer à la paroi, créant ainsi une trace persistante. En cas de test d'un échantillon extrêmement
dilué, la présence d'impuretés sur les parois extérieures, mais aussi intérieures, pose problème. Si
une solution d'échantillon entre en contact avec les parois extérieures de la cuve, essuyer-les
complètement avec papier de soie (n'utilisant pas de colorant fluorescent) avant d'installer la cuve
dans son support.
5.5.7 Effet de l'oxygène dissous
En règle générale, l'oxygène dissous dans un solvant exerce un effet d'extinction de fluorescence
marqué sur certains échantillons (désactivation). Si la désactivation par de l'oxygène dissous est
significative, un dégazage du solvant s'avère nécessaire.
Ce dégazage s'effectue de manière commode en soufflant un azote gazeux dans le solvant ou en
décomprimant le solvant à l'aide d'une pompe à vide.
5.5 Observations en matière de fluorimétrie
Solvants et pics de longueurs d'onde Raman (nm)
Alcool
Eau
éthylique
271
267
350
344
416
409
469
459
511
500
Tableau 5.2
Tétrachlorure
Cyclohexane
de carbone
267
-
344
320
408
375
458
418
499
450
SERIE RF-1501
5
résume les
5
Chloroforme
-
346
5
410
461
5
502
5
5
5
5
5
5
5
5-7