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Deuxième phase : le traitement biologique
Les eaux provenant du décanteur arrivent dans le bassin de réactions où les boues sont en
suspension libre. A l'aide de diffuseurs commandés par l'automate, des périodes d'aération
et de repos sont alternées afin d'assurer des conditions aérobie et d'anoxie.
En présence d'oxygène, la charge organique est digérée et l'azote est nitrifié. En absence
d'oxygène les nitrates et les nitrites sont réduits.
L'arrivée de l'eau par l'airlift fait monter le niveau dans le bassin de réactions et chasse une
quantité dans le bassin de préclarification par une ouverture située en partie basse de la
cuve.
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Troisième phase : la préclarification
Les eaux épurées, chargées en biomasse, provenant du bassin biologique, arrivent par
gravité dans le préclarificateur et les boues séparées de l'eau puis décantées au fond sont
recirculées dans le bassin de réactions par un deuxième airlift (AL2).
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Quatrième phase : la clarification
Les eaux épurées arrivent par surverse du préclarificateur. Les boues résiduaires subissent
alors une seconde clarification.
Les boues s'accumulant au fond de la cuve sont recirculées dans le bassin de décantation
par un troisième airlift (AL3). Cet airlift a une forme en T, ce qui permet deux points
d'aspiration des boues, et ainsi une recirculation efficace. Cet airlift a un débit de 6.5l/min.
Modalités de fonctionnement :
Une fois le bassin de réactions ensemencé par l'installateur agréé avec des boues activées,
la station fonctionne sans intervention si elle est convenablement alimentée en eaux usées.
Compte tenu de la nature des matériaux utilisés dans la conception de la PureStation EP600
(cuves et composants) le risque de corrosion est nul.
3.2 Description du(es) dispositif(s) de contrôle / surveillance
L'automate pilote les électrovannes et le compresseur mais contrôle également le bon
fonctionnement du compresseur. En effet, une entrée de l'automate est affecté à la
vérification de l'état du contact d'alarme qui lui-même « recopie » l'état du disjoncteur
magnéto-thermique qui protège le compresseur.
Ainsi, si un défaut d'échauffement, de court-circuit ou même une action manuelle de coupure
du disjoncteur survient, l'automate le détecte et fait clignoter le voyant d'alarme jaune.
De plus, si l'automate vient à être endommagé, le relais normalement fermé signale ce
défaut en allumant de façon continue le voyant jaune.
Enfin, la présence du voyant vert (de bon fonctionnement de l'armoire de contrôle), prévient
le client de l'état de l'armoire. Ainsi, s'il est éteint, cela signifie que, soit l'alimentation
électrique est coupée chez le client, ou que l'interrupteur général est sectionné.
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