Rendamax R500 Mode D'emploi page 34

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et ne se remet pas en marche automatiquement même si la température de l'eau est redescendue
au-dessous de la température maximale de réglage.
5.4.5
Qualité de l'eau
La composition et la qualité de l'eau du système infl uencent directement les performances de
x
l'ensemble du système et la longévité de la chaudière. L'adjonction et l'usage, par un personnel
non qualifi é, de produits chimiques, d'adoucisseurs d'eau, de liants d'oxygène, de désaérateurs,
d'aérateurs et de fi ltres à eau augmentent les risques de défaillances.
Les éléments corrosifs de certaines additifs peuvent endommager le système et engendrer des
fuites. La formation de dépôts cause la plupart du temps des dommages à l'échangeur de chaleur
de la chaudière.
En ce qui concerne la dureté de l'eau, il convient de faire une distinction entre:
a La dureté temporaire
Celle-ci est aussi appelée dureté carbonatée. Les dépôts se forment lorsque la température est
élevée, et sont faciles à enlever.
b La dureté permanente
Minéraux (par exemple le sulfate de calcium) contenus dans l'eau qui se déposent sous l'effet
de températures de surface très élevées.
La dureté de l'eau en tant que valeur s'exprime en "degrés de dureté Français" (°f) et se répartit
de la façon suivante:
très douce
douce
relativement dure
dure et très dure
Le système doit contenir de l'eau douce à relativement dure, d'une dureté n'excédant pas 25°f
w
pour permettre une température de sortie de 80°C avec un ∆T de 20 K.
Avant d'alimenter la chaudière en eau, il faut toujours vérifi er la dureté et la teneur en chlorure de
l'eau du système.
Pour les installations les plus importantes, au cours de la construction, il n'y aura souvent qu'une
seule chaudière qui fonctionne. De nouveaux groupes seront régulièrement connectés, ce qui ira
de paire avec l'ajout d'eau fraîche supplémentaire. De plus, il arrive qu'à la suite de fuites, des
groupes soient déconnectés, réparés et à nouveau remplis.
Dans ces circonstances, le seul appareil en service fonctionne souvent à pleine charge et il existe
un risque de formation de tartre. C'est pourquoi il convient d'adoucir l'eau ajoutée.
Afi n d'obtenir un bon fonctionnement de la chaudière, il est recommandé d'utiliser des adoucis-
seurs d'eau.
Aux "points morts" du système, de grandes poches stationnaires peuvent se former, dont la com-
position peut fortement varier (outre de l'oxygène et de l'azote, on relève également par exemple
de l'hydrogène et du méthane).
L'oxygène favorise la corrosion. Les particules de corrosion forment, avec d'autres déchets, une
sorte d'alluvions (magnétite) qui, sous l'infl uence de l'oxygène, stimule de nouveau la corrosion
par piqûres.
Il est vivement recommandé d'utiliser un séparateur d'air avec désaérateur automatique. En cas
d'utilisation d'un distributeur vertical, le séparateur d'air devra être monté en amont du distribu-
teur en question.
La teneur en chlorure ne doit jamais dépasser 200 mg/l. Si c'est le cas, il faut en rechercher la
y
cause. Comparez la teneur en chlorure de l'eau ajoutée avec celle de l'eau du chauffage central. Si
cette teneur est beaucoup plus élevée, cela dénote un épaississement de l'eau, pourvu qu'aucune
substance contenant du chlorure n'ait été ajoutée. Si la teneur en chlorure est très élevée, l'eau
30
env.
0 - 5,5 °f
env.
5,5 - 16 °f
env.
16 - 25 °f
plus de 25 °f
Doc572/50CV04E

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