SUGGESTIONS GENERALES
-
Les prestations meilleures on les obtient
à partir du 2ème – 3ème jour de fonction-
nement. Les bétons réfractaires, en effet,
doivent se cuire et le goudron doit recou-
vrir la voûte du magasin bois.
-
La flamme doit avoir de bonnes dimen-
sions et remplir parfaitement le foyer.
-
La flamme ne doit pas être de couleur rouge
trop foncé (manque d'air secondaire S).
-
La flamme ne doit pas être de couleur bleu
trop foncé (excès d'air secondaire S).
-
La flamme ne doit pas être trop bruyante
(excès d'air primaire P).
-
La flamme ne doit pas être trop petite
(manque d'air primaire P).
-
Si la cendre ne descend pas bien aug-
4.7- CONTROLES A
EFFECTUER APRES
LA PREMIERE MISE EN
MARCHE
CONTRÔLE DES ÉTANCHÉITÉS
Au premier démarrage vérifier les étanchéités
du circuit fumées et du raccordement de la
cheminée. Si on note des fuites de fumées il
faut informer immédiatement l'installateur ou
le S.A.V.
4.8 - AVERTISSEMENT
COMMENT EVITER LA CORROSION
DANS LE MAGASIN DU BOIS
L'utilisation de bois avec une humidité éle-
vée (supérieure à 25% environ) et/ou char-
ges de bois non proportionnées à la deman-
de de l'installation de chauffage (avec con-
séquents arrêts prolongés, le magasin bois
plein), provoque une formation de condensât
importante sur la paroi interne du magasin bois.
Contrôler, une fois par semaine, l'état des
parois du magasin bois ; elles devront être
recouvertes par une légère couche de gou-
dron sec, d'aspect mat, avec des bulles qui
tendent à se rompre et se détacher. Si, par
contre, le goudron est d'aspect brillant, cou-
lant et, si cassé avec le tisonnier, il y a du
liquide qui paraît, il faut utiliser du bois moins
humide et/ou réduire la quantité du bois de
la charge. Si malgré ces interventions le gou-
dron ne se sèche pas il est obligatoire de
signaler l'inconvénient à un S.A.V. d'UNICAL.
Le condensât à l'intérieur du magasin
bois provoque la corrosion des tôles, cor-
rosion qui n'est pas couverte par la ga-
rantie, car elle est due à une utilisation
non correcte de la chaudière (bois humi-
de, charges excessives, etc.).
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menter l'air primaire P.
-
S'il y a une descente de cendre trop im-
portante réduire l'air primaire P.
-
Si au pot de cheminée il y a trop de fumée
augmenter l'air secondaire S.
-
S'il y a encore trop de fumée ouvrir com-
plètement l'air secondaire S et réduire l'air
primaire P.
DEFAUTS DANS LE REGLAGE DE L'AIR
1) Si l'air primaire est excessif on aura une
descente de cendre et de petits morceaux
de charbon importante ; la flamme sera
trop rapide, sèche, de couleur froide, et
bruyante ; la consommation du bois sera
importante et le béton isolant de la porte
sera de couleur blanc.
Dans le cas où l'on notait des aspiration d'air
par les joints des portes il faut serrer les portes
davantage.
S'assurer du bon fonctionnement du thermo-
stat de régulation (pos. 32) à pleine puissan-
ce jusqu'à provoquer l'arrêt du ventilateur.
Vérifier qu'il n'y ait pas de fuites sur les con-
nexions hydrauliques.
LA CORROSION DU CIRCUIT FUMEES
Les fumées sont riches de vapeur d'eau à
cause de la combustion et de l'utilisation du
combustible imbibé d'eau.
Si les fumées viennent en contact avec des
surfaces relativement froides (c. à d. avec
température au dessous de 65 – 70 °C) la
vapeur y contenue condense et, en combi-
naison avec d'autres produit de la combu-
stion, origine des phénomènes de corrosion
des parois métalliques.
Vérifier tous les jours s'il y a des signes de
condensation des fumées (liquide noir sur le
sol, derrière la chaudière) : dans ce cas il
faudra utiliser du bois moins humide ; con-
trôler le fonctionnement de la pompe de re-
cyclage, la température de fumées en régi-
me réduit, augmenter la température de tra-
vail de la chaudière.
Pour contrôler la température dans l'ambian-
ce il sera donc nécessaire d'installer une
vanne mélangeuse.
La corrosion par condensation des fu-
mées n'est pas couverte par la garantie,
car due à l'humidité du bois et à la con-
duction de la chaudière.
2) Si l'air primaire est insuffisant la flamme
sera lente, hésitante, influençable par les
coups de vent et par le tirage de la che-
minée, très petite, incapable de toucher
le berceau inférieur, avec une très faible
production de cendre ; l'isolation de la
porte sera de couleur obscur.
3) Si l'air secondaire est excessif la flamme
sera petite, de couleur qui tend au bleu et
très transparente.
4) Si l'air secondaire est insuffisant la flamme
sera grande, effleurera le berceau inférieur,
remplira complètement la chambre inférieu-
re et, surtout,sera de couleur rouge et pas
du tout transparent.
Après le premier démarrage, à chaudière
éteinte, ouvrir la porte inférieure et inspecter
les parois internes et le revêtement de la
porte qui devront résulter d'une couleur claire,
indice d'un réglage de l'air correct. En cas
contraire il faudra ajuster le réglage de l'air
secondaire (voir paragraphe 4.6 et 4.9).
AVERTISSEMENTS POUR L' UTILISATION
Après tout réglage de l'air il faut attendre 5 à
10 min. avant de procéder à un réglage suc-
cessif. Un fois trouvé le réglage retenu opti-
mal, contrôler à fin journée les surfaces du
foyer et de l'isolation de la porte : elles de-
vront être blanches.
Dans la cendre déposée sur le berceau on
ne devra trouver que peu de bûches non
brûlées. Si l'air primaire est en excès, dans
la cendre on trouvera des braises et de petites
bûches de charbon, la flamme sera rapide,
sèche, de couleur froide et plus bruyante, la
puissance de la chaudière sera excessive
(par. 4.6).
Si l'air primaire est insuffisante la flamme
sera lente, petite, n'effleurera pas le berceau
inférieur et entraînera peu de cendre et la
puissance de la chaudière sera insuffisante.
Si la flamme est orange foncé l'air secondai-
re est insuffisante et les surfaces du foyer ne
seront pas blanches ; si par contre la flamme
est petite et bleu il y a trop d'air secondaire.
Ouvrir toujours lentement la porte supérieure
de chargement et la porte interne anti-fumée.
Si malgré cette précaution on a également
des bouffées on devra utiliser des bûches
plus grosses, un peu plus humides et on
devra faire de façon que la chaudière n'ait
pas d'arrêts trop longs (réduire l'air primaire
– par. 4.6) et contrôler que la casse éventuelle
des barrots ou la modification des grilles ou
la présence de corps non pertinents (clous,
corps métalliques) n'aient pas obstrué la fente
du brûleur réfractaire.