Des données considérables obtenues des études sur des hommes et des animaux avec des
dispositifs implantées démontrent que les ondes biphasiques offrent des réductions
importantes des seuils de défibrillation et produisent moins de dysfonctionnements du
myocarde que les ondes monophasiques. [1], [2], [3], [4]
L'efficacité de défibrillation d'une onde biphasique de 150J a été supérieure à celle des
ondes monophasiques conventionnelles dont l'énergie augmente de 200J à 360J, dans le
cas de 115 patients qui présentaient une FV. [5)
Potentiel transmembrane pour une seule cellule Beeler-Reuter qui fait l'objet d'une
onde monophasique et biphasique. Chaque stimulus a une amplitude (A) de 17.0 mV,
la durée de 10 ms et est appliqué à 360 ms après le potentiel action initial. A
remarquer que pour un stimulus de la même amplitude, durée et rythme, le stimulus
biphasique active la cellule avec succès, tandis que le stimulus monophasique ne
réussit pas à activer la cellule. Monophasique (-) ; biphasique (-) Keener et al. J. theor.
Biol. (1999) 200, 1-17
Les ondes monophasiques et biphasiques sont similaires du point de vue qualitatif, mais
elles diffèrent du point de vue quantitatif pour diverses valeurs paramètres. La différence
fondamentale consiste en ce que la première phase de l'onde biphasique agit comme un
pré pouls pour activer les cellules cardiaques, en accélérant leurs récupération, et par
conséquent en baissant le seuil d'activation pour la défibrillation avant la deuxième phase
de l'onde biphasique, qui est le flux de courant inversé. Cela signifie que le choc
biphasique est plus efficace que le choc monophasique en ce qui concerne l'élimination de
l'activité électrique rentrante dans un modèle ionique d'activité électrique ventriculaire
cardiaque. [7]
Mode d'emploi du dispositif CU-ER1_ver 3.00
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