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Triple Seven ROOK 2 Mode D'emploi page 8

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Prévol finale
1. Bouclez votre sellette en commençant par les cuissardes.
Assurez-vous que toutes les sangles sont fermées et portez
toujours un casque.
2. Vérifiez vos élévateurs (pas de twist) et vos mousquetons (bien
fermés). L'accélérateur n'est-il pas réglé trop court ?
3. Vérifiez que les avants sont bien devant, qu'il n'y a pas de
clé et qu'aucune partie de la voile n'est passée à travers une
ou plusieurs suspentes.
4. Coup d'œil à la voile. Votre parapente est-il bien étalé selon
une arche régulière ?
5. Le vent est-il bien orienté ? Sa force et sa régularité sont-
elles appropriées à mon niveau pour ce lieu ? Le décollage
est-il dégagé devant moi ? L'espace aérien est-il libre ?
Gonflage, contrôle, décollage
La ROOK2 étant facile au décollage, aucun conseil particulier n'est
nécessaire que ce soit dos à la voile ou face à la voile. Attachez
vous à bien différencier la procédure de décollage en trois étapes.
1. Gonflage et élévation de l'aile
2. Temporisation et contrôle visuel
3. Accélération et décollage
Améliorez sans cesse vos diverses techniques de décollage
pour utiliser la bonne méthode au moment opportun et réduire
le stress lors de cette phase du vol.
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A partir de 20 km/h, le vent est considéré "fort" et on sera
d'autant plus prudent en vol. Si vous décollez par vent fort, nous
recommandons un gonflage face à la voile, en gardant en
permanence les bonnes commandes dans les bonnes mains.
Gonflez en douceur et venez sous l'aile sans lui résister, de
manière à diminuer sa puissance. Une fois la voile au-dessus de
la tête, pratiquez les corrections en douceur mais avec fermeté et
décollez aussitôt.
Nœuds et clés
Si malgré toutes vous précautions vous vous retrouvez en vol
avec un nœud ou une clé dans les suspentes, gardez un cap
qui vous éloigne du relief et des autres pilotes avant d'essayer
d'appliquer toute action corrective. Pilotez par report du poids
ou/et léger contre au frein et dirigez vous par les actions les
plus légères possibles tout en vous maintenant dans un espace
libre.
Ne mettez pas trop de frein et ne volez pas trop lentement ;
vous devez pouvoir prévenir un départ en vrille ou en
décrochage. Hors relief et trafic, repérez les suspentes
concernées et essayez d'agir doucement dessus. Si la situation
ne s'améliore pas, vous pouvez tenter une intervention plus
brutale.
Notez qu'il arrive souvent que les tentatives de résolution
fassent empirer la situation avec un nœud de plus en plus
serré. Si vous estimez cependant pouvoir garder l'aile sous
contrôle, dirigez vous au plus vite vers une zone de perte
d'altitude et allez vous poser au plus vite en sécurité.
Meilleure finesse
Sans aucun frein et sans utiliser l'accélérateur, la voile vole
"bras hauts" à sa meilleure finesse théorique en air calme.
Cependant, la polaire de la Rook2 étant extraordinairement
plate, la finesse ne se dégrade pas en première partie
d'accélérateur et c'est à ce régime qu'on trouvera les meilleures
performances, d'autant plus que la masse d'air sera agitée et
ventée.
Taux de chute mini
Avec environ 20 cm de frein symétriques, vous ralentissez l'aile
à sa vitesse de taux de chute minimum. Vous obtiendrez
cependant généralement de meilleurs résultats en montée,
surtout en thermique, en laissant voler la Rook2 à des vitesses
supérieures, avec l'énergie qui lui est naturelle pour la situation
donnée. Mais vous expérimenterez d'excellentes réactions et
capacités à monter aussi bien près du taux de chute mini que
bras hauts.
Vol accéléré
Vous en viendrez rapidement à utiliser l'accélérateur qui vous
procurera de meilleures performances lorsque vous volez
contre le vent ou dans des zones descendantes. La ROOK2 a
été conçue pour être très stable sur toute sa plage de vitesse,
mais demande à être volée activement. Vous savez que tout
parapente devient plus sensible à la turbulence en vol accéléré
et que le risque de fermeture est accru. En fait, c'est surtout que
les réactions sur fermeture accélérée sont bien plus dynamiques
que bras hauts, du fait du supplément d'énergie à gérer.
Nous vous conseillons d'éviter l'usage de l'accélérateur près du
sol et de rester très prudent en conditions turbulentes. Un
accélérateur à barreau souple vous permet d'accélérer d'un seul
pied. Un barreau rigide vous permet une accélération
asymétrique si souhaité et peut donner un moyen de se diriger
en transition. Préférez cependant le transfert de poids à la
sellette. L'appui plus ou moins prononcé sur l'accélérateur
permettra aussi de gérer le tangage. N'utilisez pas les freins
lorsque vous accélérez. Accélérez progressivement mais
relâchez immédiatement si vous ressentez une perte de tension
ou en cas de fermeture. Sur fermeture accéléré, la première
action à tenir est de relâcher l'accélérateur. Et conservez toujours
une marge d'altitude accrue lorsque vous volez accéléré.
"Pilotage actif"
Pour voler en parapente en aérologie agitée, il est indispensable
d'apprendre toutes les techniques du pilotage actif. En un mot, il
s'agit de corriger en permanence les mouvements imposés à la
voile par l'aérologie, de manière à la garder en ligne de vol et à
anticiper la survenue de fermetures.
Le but étant de garder le contrôle approprié du régime de vol et
de la trajectoire de l'ensemble aile/pilote. D'une manière générale,
on cherchera plutôt à amortir les mouvements et à garder l'aile à
la verticale du pilote, au-dessus de sa tête.
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