certains cas, une mauvaise direction du vent,
combinée avec la position de la cheminée, les
rafales de vent peuvent, surtout si la cheminée
est trop court provoquer un refoulement des fu-
mées dans la piêce, surtout si l'entrée d'air frais
n'est pas gainé ou si la porte du poêle est ouverte.
Avant de procéder à un nouvel allumage, après
une longue période d'arrêt, vérifiez si le poêle et
la cheminée ne sont pas éventuellement bloqués
par des bouchons de suie ou des nids d'oiseaux.
Les conditions suivantes peuvent causer
un mauvais tirage :
• La différence de température entre la fumée
et la température extérieure est trop faible,
par exemple lorsque la cheminée est mal isolée
• La cheminée est trop courte
• La température extérieure est élevée et la
température intérieure est faible, par exemple
en été
• Un mauvais flux d'air dans la cheminée
• La cheminée et le conduit de fumée sont
bloqués
• Habitation trop étanche, (manque de
circulation d'air).
• La cheminée est mal placée par rapport à
son environnement, par exemple le faîtage
et les arbres qui peuvent provoquer des
turbulences.
Les conditions suivantes favorisent un
bon tirage :
• différence importante de température entre
l'intérieur de la cheminée et l'extérieur
• temps clair
• cheminée d'une hauteur adéquate (min. 4 m
au dessus du poêle) et dégagée par rapport
au faîtage.
1.12 Combustible
Votre nouveau poêle répond aux normes euro-
péennes pour la combustion de bûches. Vous
devez donc y brûler uniquement du bois bien sec.
Ne brûlez jamais du bois flottant récupéré au
bord de la mer. Ce bois peut en effet contenir
une grande quantité de sel pouvant endomma-
ger le poêle et la cheminée. N'utilisez pas non
plus du bois de récupération, du bois peint ou
imprégné ni des panneaux de particules, ces
matériaux pouvant dégager des fumées ou des
vapeurs nocives.
Une combustion correcte donne un rendement
thermique et économique optimal. Elle permet
également d'éviter les problèmes environne-
mentaux tels que mauvaises odeurs et fumées
et minimise le risque de feu de cheminée.
Si le bois est humide, une grande partie de la
chaleur est utilisée pour l'évaporation de l'eau et
la chaleur s'échappe par la cheminée. Une com-
bustion avec du bois humide est donc non seule-
ment peu rentable mais elle accroît également les
risques de résidus de suie, de problèmes de fumée
et d'environnement. Il est donc important d'utiliser
du bois sec, c'est à dire ayant un taux d'humidité
maximal de 20%. Pour atteindre ce niveau, le bois
doit être stocké 1 à 2 ans avant d'être utilisé.
Les bûches d'un diamètre de plus de 10 cm
doivent être fendues avant le stockage. La lon-
gueur des bûches doit être d'environ 19-25 cm,
pour pouvoir les disposer à plat sur la couche
de braises.
En cas de stockage à l'air libre, il est préférable
de recouvrir le bois.
Exemple
des espèces de bois conseillées avec leur den-
sité type de 100% bois à teneur en eau 18%.
Espèce
kg/m
Hêtre
710
Frêne
700
Chêne
700
Orme
690
Érable
660
Bouleau
620
Pin de montagne
600
L'utilisation d'espèces à forte teneur en huile
comme le teck et l'acajou est déconseillée. Leur
combustion risque en effet d'endommager la vitre.
Valeur combustible du bois
La combustion d'env. 2,4 kg de bois ordinaire
correspond à 1 l de fuel domestique. Tous les
bois ont, dans l'ensemble, la même valeur com-
bustible par kg, c'est à dire environ 5,27 kW/h,
pour un bois entièrement sec. Un bois dont le
taux d'humidité est de 18% a un rendement uti-
le d'env. 4,18 kW/h par kg. Le rendement est de
10 kW/h pour 1 l de fuel domestique.
Émissions de CO
1000 l de fuel domestique émettent à la combu-
stion 3,171 t de CO
. Le bois étant une source
2
d'énergie/de chaleur à bilan CO
nomise environ 1,3 kg de CO
brûle 1 kg de bois ordinaire.
Espèce
kg/m
3
Saule
560
Aulne
540
Pin sylvestre
520
Mélèze
520
Sapin
510
Tilleul
450
Peuplier
450
2
neutre, on éco-
2
chaque fois qu'on
2
3
9