a
L'effet Larsen prend naissance quand une partie du son émis
par les haut-parleurs est captée par le microphone, est ampli-
fiée, puis est projetée à nouveau par les haut-parleurs. La réac-
tion acoustique se développe à partir d'un certain niveau (seuil
d'accrochage) qui correspond à une sorte de bouclage du cir-
cuit. Le système se met alors à siffler. Pour l'interrompre, il faut
réduire le volume.
Pour éviter les réactions acoustiques, le microphone a une
courbe de réponse polaire du type cardioïde. Cela veut dire
qu'il est très sensible aux sons venant de l'avant (la voix), peu
sensible à ceux venant des côtes et pratiquement pas à tout
ceux qu'il reçoit de l'arrière.
En plaçant les haut-parleurs de chant devant les microphones,
donc sur le bord latéral de la scène on obtient la meilleure pro-
tection contre l'effet de Larsen.
Lorsque vous utilisez des retours de scène, ne dirigez jamais
votre micro directement sur les retours ou les haut-parleurs de
la sono. Nous conseillons de monter le Polar Pattern Converter
PPC 1000 sur la capsule (Voir point 3.1) pour transformer la
caractéristique cardioïde en hypercardioïde. Le micro est alors
encore moins sensible aux sons venant des côtés ou de der-
rière et le risque de réaction acoustique est encore moindre.
Certains phénomènes de résonance (tels qu'ils sont déterminés
par l'acoustique d'une salle) peuvent également provoquer un
Larsen, et cela surtout dans la partie inférieure du spectre
sonore; c'ést donc – indirectement – l'effet de proximité qui en
est responsable. Dans ce cas il suffit souvent d'augmenter la
distance du microphone pour faire disparaître le Larsen.
b
3 Utilisation
3.3.3 Réaction
acoustique
Fig. 4:
Positionnement du
micro pour minimi-
ser le risque de
Larsen
Voir Fig. 7
Voir Fig. 7a
Voir chapitre 3.1 et
Fig. 7b
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