Alors que les méthodes et la technologie devenaient de plus en plus
sophistiquées au fil des ans, d'autres procédés de croissance des
cristaux ont été découverts, tels que la cristallogénèse ou la synthèse
hydrothermale. Les méthodes développées pour identifier ces
gemmes synthétiques sont souvent seulement limitées aux experts
gemmologues, ou à l'utilisation d'équipement de laboratoire coûteux,
et il est difficile pour la plupart des acheteurs de vérifier si les pierres
précieuses synthétiques peuvent être commercialisés, vendues et
mélangées avec des rubis naturels.
Sachant cela, Presidium s'est mis au travail pour étudier de plus près
les rubis synthétiques et pour élaborer un dispositif pouvant aider à
l'identification rapide de ces rubis.
L'on sait qu'en raison des impuretés ou des ions métalliques de
transition que l'on trouve habituellement dans les rubis naturels, ces
pierres sont capables d'absorber la lumière ultraviolette profonde. La
capacité de transmission de la lumière UV de ces pierres est faible.
Il a été découvert que les rubis synthétisés par fusion à la flamme
ne contenaient généralement pas ces éléments traces ou impuretés.
Dès lors, la capacité de transmission de la lumière UV des rubis
synthétisés par fusion à la flamme est élevée, ce qui permet aux à la
lumière UV de traverser la pierre.
Cette connaissance a été partagée avec l'Institut de gemmologie
et de bijouterie de Thaïlande (GIT) qui a reconnu et approuvé
cette méthodologie d'utilisation de la spectroscopie UV-VIS-NIR
pour mesurer la capacité de transmission et distinguer les rubis
synthétiques des rubis naturels.
Estimant qu'il s'agissait d'une nouvelle méthode radicale pour
identifier certaines pierres précieuses, le GIT a également prêté à
Presidium un important échantillon de rubis naturels et synthétiques
pour les tests et l'identification. Presidium a pu tester ces pierres à
l'aide du testeur de rubis synthétiques et ces tests ont été confirmés
grâce au matériel de laboratoire de pointe du GIT. Travaillant en
étroite collaboration avec des chercheurs du GIT qui partagent
facilement leurs connaissances en gemmologie, des essais du testeur
de rubis synthétiques ont également été menés par le GIT pour
Presidium.
Presidium exprime sa gratitude à l'Institut de gemmologie et de
bijouterie de Thaïlande pour sa collaboration sur la recherche
scientifique et l'amélioration des techniques de détection que nous
avons ensuite utilisées pour concevoir et développer le produit.
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