3.3.3. - Utilisation d'un antigel
Ne prévoir un antigel que lorsque cela s'impose vraiment, choisir un produit spécialement formulé
pour un emploi dans les installations de chauffage, et tenir compte de tous les métaux et matériaux
constituants l'installation.
Les antigels sont instables dans le temps, et sous flux de chaleur élevé ils peuvent se décomposer
pour former des composés et substances particulièrement agressifs.
Un antigel ne devra être mis que dans une installation neuve propre ou, si elle est ancienne,
correctement et parfaitement nettoyée pour éviter la dégradation précoce du produit et les problèmes de
corrosion qui en découleraient car :
-
L'existence de boues et de dépôts favorise le développement de micro-organismes, qui
provoqueront une dégradation biologique de l'antigel.
-
En chaudière, l'antigel mouillant sous les dépôts, soumis à surchauffes, se décomposerait en
substances chimiques fortement corrosives.
Dosage :
Un sous dosage ou un surdosage important en produit peut provoquer des effets néfastes et
entraîner des désordres irréversibles.
Contrôles périodiques :
L'eau contenue dans l'installation qui a été traitée avec un antigel doit être périodiquement
contrôlée :
-
au moins une fois par an s'il n'est pas constaté de perte d'eau
-
immédiatement si l'installation a été partiellement vidangée ou si de l'eau a été rajoutée
on contrôlera le pH qui doit être strictement conforme à la plage de valeur indiquée par le
fabricant
Renouvellement du traitement :
L'installation devra impérativement être vidangée, rincée et la solution renouvelée :
-
si une anomalie est constatée sur le pH. En particulier un pH au-dessous de la valeur minimum
indiquée par le fabricant signifie que le traitement s'est dégradé ou est en cours de dégradation.
Une corrosion virulente du réseau ou de la chaudière est à craindre.
-
après la période de durée de vie du produit de traitement, indiqué par le fabricant.
0IEM0550-I
Notice d'installation CYTHIA CH 22/30/41
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