L'écran suivant donne les mêmes
informations mais avec une résistance
de limitation de 10kΩ, qui génère un
courant maximal de 500µA. La même
LED connectée à l'instrument donne des valeurs de tension et de courants directs
plus faibles.
Le dernier écran donne le résultat de la
mesure du courant de fuite ainsi que la
tension inverse associée. Une jonction
au Silicium fonctionnelle ne devrait pas
apporter de courant de fuite notable. Les jonctions de Germanium donneront en
général un faible courant de fuite. L'exemple ci-dessous donne le résultat pour une
jonction base émetteur d'un ancien transistor de type OC140. Certains composants
spéciaux comme les photodiodes peuvent être testés par ce dispositif. Le courant
de fuite maximal mesurable est de 25µA avec une résolution de 100nA. Au-dessus
de cette valeur l'analyseur affichera « --- » en lieu et place du courant de fuite.
Le courant de test utilisé par l'analyseur est faible (<12mA) afin d'éliminer
tout risque de destruction du composant à tester. Certains thyristors et triacs ne
peuvent pas fonctionner avec de tels courants et partant ne seront pas reconnus
par l'analyseur.
3.7 RESEAU DE DIODES
L'analyseur détecte un composant comportant deux jonctions mais n'étant pas
reconnu comme un transistor valide. Cela peut être un réseau de diodes ou un
composant quelconque ne correspondant pas à un transistor valide.
L'analyseur indique le point commun par le symbole , les deux autres par les
lettres A et K selon qu'il s'agit d'une anode ou d'une cathode.
Affichage de l'analyseur pour un
réseau de diodes. Ici le point commun
se trouve au milieu, une diode ayant
sa cathode à gauche et la seconde
l'anode à droite.
AS4002P, manuel d'utilisation
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