PRINCIPES DE BASE POUR LA PRODUCTION DE NEIGE DE
CULTURE
Le processus de formation de la neige est un phénomène physique au cours duquel l'eau passe de l'état de
gouttelette liquide à l'état solide par refroidissement en-dessous du seuil de gel de 0°C par définition
conventionnelle.
Les facteurs ayant une influence sur ce processus sont :
température et humidité de l'air : Ces données constituent l'élément fondamental du processus.
De ces valeurs découle la valeur de la température de bulbe humide, appelé également communément,
"température humide" représentée par la température atteinte par tout corps exposé à la température
externe (température sèche telle qu'elle est relevée sur le thermomètre) lorsqu'il est mouillé et tend alors
à se refroidir sous l'effet de l'évaporation partielle de l'eau dans laquelle il a été immergé.
Plus l'humidité relative de l'air est basse, plus la température humide s'éloigne de la température sèche.
Ceci favorise l'évaporation de l'eau et entraîne par conséquent, une augmentation du sous-
refroidissement par évaporation. Lorsque l'humidité relative atteint la valeur maximale de 100% et ne
permet donc plus l'évaporation de l'eau, les deux valeurs de température sèche et humide coïncident.
En théorie, il est possible de fabriquer de la neige lorsque la température humide est inférieure au point
de gel de 0°C et qu'elle est donc négative.
En réalité il n'est pas possible de démarrer un enneigeur avec un débit fiable et évaluable de manière
significative et en termes économiques avant environ -2° humides.
Cette valeur est le résultat obtenu ces dernières années à la suite de travaux intensifs axés sur le
développement technique. Les données météorologiques conditionnent la faisabilité technique du
processus de fabrication de neige, indépendamment du type et des dimensions de l'enneigeur utilisé.
2.
Température de l'eau : Avec les données météorologiques du point 1, cette valeur est d'une
importance fondamentale pour améliorer les performances de l'enneigeur. Plus la température initiale de
l'eau est élevée, plus le refroidissement qu'elle doit subir pour descendre sous le point de gel est
important. Le refroidissement de l'eau d'alimentation de l'enneigeur à une température avoisinant +1° C
est très important : entre -2 / -5° C l'enneigeur perd environ 15 % de sa capacité de production pour
chaque degré de température de l'eau supérieur à +1° C. La température de l'eau n'a qu'une incidence
mineure sur la faisabilité technique de la fabrication de neige mais conditionne la productivité de
l'enneigeur et la température de démarrage de celui-ci.
3.
Pulvérisation fine des gouttes: Une pulvérisation fine des gouttelettes améliore nettement la
transformation en neige dans la mesure où, à poids égal, la surface de refroidissement augmente pour
les fines gouttelettes. En outre, il est essentiel que les buses puissent atomiser l'eau à une large plage
de pressions (de 15 à 60 bars) sans trop modifier la taille des gouttelettes et en évitant de pulvériser trop
finement celles-ci à des pressions élevées.
Réglage continu du débit d'eau : la différenciation des tailles des buses, la flexibilité de travail entre 15
et 60 bars et la présence d'une vanne de régulation du débit font que l'enneigeur non seulement peut
travailler avec une parfaite continuité entre le débit minimum et maximum sans sauts de valeurs, mais
aussi d'avoir normalement la possibilité de réaliser la même valeur de débit avec plus qu'une rangée de
couronnes et pressions : cela vous permet de choisir, en fonction de la pression disponible du réseau,
de travailler avec plus de pression et un nombre inférieur de couronnes ou, vice versa, de travailler avec
plus de couronnes et moins de pression.
La somme de tous ces facteurs a conduit à la création d'un produit aux performances inégalées, notamment en
ce qui concerne la qualité de la neige et aussi l'efficacité aux températures marginales, situation aujourd'hui de
plus en plus courante.
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Rev: 2-02/2014