3 Consignes techniques
Tableau : Dureté totale admissible de l'eau de rem-
plissage
Volume spécifique de l'installation
Puissance
de chauffe
< 20
totale
l/kW
< 50 kW
≤ 16,8 °dH
50 - 200 kW
≤ 11,2 °dH
20 - 600 kW
≤ 8,4 °dH
> 600 kW
< 0,11 °dH
Exemple : si la dureté totale de l'eau de remplissage
est supérieure à 11,2 °dH, un traitement de l'eau de
remplissage s'impose.
3.7.2 Éviter toute corrosion liée à l'eau
La corrosion est généralement due à l'oxygène
présent dans l'eau. En cas de planification,
d'installation et de maintenance correctes de
l'installation de chauffage, cette valeur devrait se
situer dans une plage non critique. Il convient d'éviter
tout apport permanent d'oxygène.
La relation suivante est importante :
– vase d'expansion
>
aspiration d'air lors du refroidissement de
l'installation de chauffage. Tenir compte des
points suivants :
– Planification et réalisation correctes du vase
d'expansion.
– Contrôle régulier de la pression de
l'installation et de la pression d'admission du
vase d'expansion.
– Réparation immédiate des fuites au niveau de
l'installation de chauffage.
– Veiller à ce que les tubes soient imperméables à
la diffusion dans les chauffages au sol plus
anciens
> 11
Contrôler le pH de l'eau de remplissage
– Le pH doit se situer entre 8,2 et 9,5.
– Si le pH ne s'ajuste pas de lui-même après une
semaine d'utilisation, il convient de l'augmenter
en ajoutant 10 g/m³ de phosphate trisodique
(Na3PO4) ou 5 g/m³ d'hydroxyde de sodium
(NaOH). Attendre 2 à 4 semaines avant de procé-
der à une nouvelle correction du pH.
– Exception : En cas de présence de composants
en aluminium dans l'installation de chauffage, le
pH doit se situer entre 8,2 et 8,5 (un pH > 8,5 favo-
rise la corrosion).
10
(VDI 2035)
≥ 20 <50
≥ 50
l/kW
l/kW
≤ 11,2 °dH
< 0,11 °dH
≤ 8,4 °dH
< 0,11 °dH
< 0,11 °dH
< 0,11 °dH
< 0,11 °dH
< 0,11 °dH
11 : Il convient d'éviter toute
Conductivité électrique
Le risque de corrosion diminue généralement pro-
portionnellement à la baisse de la conductivité élec-
trique de l'eau chaude.
Fonctionnement pauvre en sel - Remplissage
avec de l'eau déminéralisée, voir VDI 2035 fiche 2.
Conductivité électrique à une tempéra-
ture de 25 °C
Dans le cas d'un fonctionnement pauvre en sel,
l'ajout d'eau déminéralisée peut considérablement
influencer le pH et entraîner une valeur de pH cri-
tique.
► Vérifier régulièrement le pH.
3.8 Remarques concernant le rac-
cordement hydraulique
Augmentation de la température de retour
– Fonctionnement : Si de l'eau de chauffage froide
(température <55 °C) s'écoule du circuit de
chauffage ou du ballon tampon dans la chaudière
chaude, la vapeur d'eau contenue dans les gaz
d'échappement se condense sur les surfaces
« froides » de l'échangeur thermique de la
chaudière. À long terme, cela engendre de la
corrosion et des dégâts. Pour éviter ce
phénomène, de l'eau chaude provenant du
départ chaudière est injectée dans le retour
chaudière.
– Les modules d'augmentation de la température
de retour avec mélangeur à régulation motorisée
accomplissent cette tâche de façon plus précise
et plus fiable que les modules à régulation
thermique.
– Ils permettent en outre d'exploiter la chaleur
résiduelle : Si la température de chaudière
augmente après l'arrêt du brûleur, la pompe de
charge s'active, le mélangeur s'ouvre et la
chaleur résiduelle de la chaudière est envoyée
vers le tampon.
elegance
i
La pellet
l'augmentation de la température de retour
intégrée ; aucune autre mesure n'est donc
nécessaire dans ce contexte.
Notice de montage pelletelegance
Pauvre en
sel
< 100
µS/cm
dispose de série de