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2. Principe de fonctionnement
Le détecteur réagit au rayonnement infrarouge (IR) scintillant à basse
fréquence (1 à 15 Hz) émis par les flammes lors de la combustion.
L'algorithme de détection de flamme permet au détecteur de
fonctionner à travers un film d'huile, une couche de poussière, de la
vapeur d'eau ou de la glace.
Les capteurs à double infrarouge (IR2) et à triple infrarouge (IR3)
répondent aux longueurs d'onde IR proches, ce qui permet au
détecteur de faire la distinction entre les flammes et les sources
parasites de rayonnement IR. L'association de filtres et de techniques
de traitement du signal permet d'utiliser le capteur avec un faible risque
de fausses alarmes dans des situations critiques.
La plupart des détecteurs de flammes à infrarouges répondent à
la lumière de 4,3 µm émise par les flammes d'hydrocarbures. En
détectant la lumière comprise entre 1,0 µm et 2,7 µm émise par
chaque feu, toutes les flammes tremblotantes peuvent être détectées.
Les gaz enflammés non visibles à l'œil nu, comme l'hydrogène, peuvent
également être détectés.
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Les modèles qui comprennent un capteur optique UV offrent une
immunité supplémentaire contre les fausses alarmes. Plus il y a de
signaux de longueurs d'onde optiques différentes, plus le détecteur est
capable de faire la distinction entre les flammes et les fausses sources
optiques. Bien que les détecteurs IR2, IR3 et UV/IR2 puissent détecter
des flammes de taille similaire aux mêmes distances, le détecteur UV/
IR2 offrira la plus grande immunité aux faux signaux optiques car il
dispose de la sélection la plus diversifiée de longueurs d'onde optiques.
La réponse spectrale étroite (185 à 260 nm) du capteur UV est
totalement insensible à la lumière visible, mais détecte rapidement le
faible rayonnement UV émis par les flammes. Le capteur UV réagit
également aux décharges électriques à haute tension, ce qui n'est pas le
cas des capteurs IR. La combinaison de la détection UV et IR, ainsi que
le traitement du signal, permet d'éviter les fausses alarmes dans des
situations critiques caractérisées par des facteurs tels que les reflets du
rayonnement de corps noirs ou le soudage à l'arc.
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