CONDITIONS DE VALIDITÉ DU DIAGRAMME DES TOLERANCES D'EQUILIBRAGE
1. Les valeurs de tolérance se réfèrent au rotor complet: Si les plans
de correction sont deux et si le rotor est approximativement
symétrique, chaque plan de correction a une tolérance égale à la
moitié de la valeur mesurée, à la condition que les plans de
correction soient symétriques par rapport au centre de gravité et
près des supports; en cas de forte asymétrie du rotor ou de la
position des plans de correction, il est nécessaire de distribuer
opportunément le déséquilibre résiduel entre les deux plans de
correction.
2. Les valeurs de tolérance sont valables indifféremment pour les
déséquilibres statiques et pour les déséquilibres de couple.
3. Le rotor doit être considéré rigide dans toute la gamme des vitesses
de fonctionnement et dans les conditions effectives de travail de la
machine réelle Paliers, supports, bâtis, fondations, accouplements
avec d'autres rotors, actionnements, etc.).
NOTE 1 - Degrés d'équilibrage 0,4 - 1
Pour les rotors des classes 0,4 et 1 tolérance d'équilibrage doit être
normalement contrôlée par la méthode directe expérimentale.
L'influence des moyens d'entraînement du rotor et des paliers peut
être importante.
NOTE 2 – Emploi des outils auxiliaires
Dans les rotors qui doivent être montés pour l'équilibrage sur des arbres
auxiliaires ou sur des brides auxiliaires, les tolérances indiquées ont
un sens uniquement si l'on contrôle, outre le déséquilibre de l'arbre et
de la bride auxiliaire, le jeu de montage et la tolérance d'usinage de la
pièce également par rapport aux concentricités avec l'axe de rotation
tant pour l'arbre auxiliaire que pour l'arbre définitif. La somme des
déséquilibres résiduels et des jeux traduits en valeur d'excentricité doit
être évidemment inférieure à la tolérance d'équilibrage, car autrement
la précision d'équilibrage obtenue serait illusoire.
NOTE 3 - Rotors assemblés
Dans les rotors assemblés les déséquilibrages des pièces composantes
doivent être additionnés vectoriellement, en tenant compte également
des déséquilibres qui dérivent du montage (tolérances d'usinage, jeux,
clavettes de pression, etc.).
Le déséquilibre résultant après l'assemblage doit être inférieur à celui
indiqué dans les diagrammes relatifs au rotor complet: en cas con-
traire, il faut effectuer l'équilibrage du rotor après l'assemblage, en
choisissant deux plans de correction appropriés.
METHODE DIRECTE EXPERIMENTALE
La valeur plus précise et sûre du déséquilibre résiduel admissible
ne s'obtient qu'en effectuant des essais directs. A ce but on fait
l'équilibrage du rotor par la machine à équilibrer avec le
maximum de précision possible, ensuite on monte le rotor dans
la machine en conditions de service.
Il est ensuite nécessaire d'effectuer des essais successifs de
déséquilibres croissants jusqu'à ce que les vibrations des supports
ou de la machine rejoignent des valeurs mesurables. On mesure
le déséquilibre maximum admissible par rapport à la valeur
mesurée, par ex. un tiers. Les essais doivent être exécutés
systématiquement de sorte que l'on considère tous les cas de
vibrations possibles et toutes les conditions du rotor possibles
ainsi que la position des déséquilibres additionnés.
DISTRIBUTION DU DESEQUILIBRE RESIDUEL
ADMISSIBLE ENTRE LES DEUX PLANS DE
CORRECTION
Dans la plupart des rotors il est possible de faire une raisonnable
distribution du déséquilibre total admissible U du rotor sur
chaque plan de correction en employant une des méthodes
suivantes, à choisir selon les conditions indiquées.
U s et U d indiquent les déséquilibres résiduels admissibles
respectivement pour le plan de correction du côté gauche et du
côté droite (voir figures).
Le centre de gravité du rotor est indiqué par O .
l
l
<
<
s <
b
l
1) Si
;
3
3
1
=
=
U
U
U
s
d
2
h ≠
Avec
h
mais
0
3 ,
s
d
h
h
=
=
d
s
U
U
U
U
;
s
d
b
b
b >
2) Si
est conseillable de prendre en considération
l
une valeur supérieure du déséquilibre total
que l'on doit distribuer comme sus-mentionné
h ≅
avec
on peut considérer
h
s
d
<
<
b
h
0
7 ,
b
on peut considérer
s