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MOTU UltraLite-mk3 Manuel Utilisateur page 90

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Indicateur de niveau de sortie (OUT)
L'indicateur de niveau OUT (Figure 11-21)
visualise le niveau du signal de sortie, en mode
crête (réactions instantanées). Le Trim
(atténuation) est appliqué avant l'indicateur de
niveau de sortie.
Modes Peak/RMS
En mode RMS, le compresseur se base sur la valeur
RMS (Root Mean Square, ou valeur efficace) du
signal pour détecter le dépassement éventuel de la
valeur de seuil en entrée. En mode Peak, cette
détection s'effectue sur le niveau crête (instantané)
du signal d'entrée. Le mode RMS laissera passer
des crêtes, puisque le circuit de détection travaille
sur la valeur moyenne du signal. Le mode Peak
réagira instantanément sur les crêtes. On utilise
généralement le mode Peak sur la batterie, les
percussions, et autres sons dotés de transitoires
marqués. Le mode RMS est utilisé sur les autres
types de sons.
Selon le mode choisi, l'indicateur de niveau
d'entrée visualise soit le niveau crête, soit le niveau
efficace (RMS).
Leveler
Le Leveler™ (Figure 11-21) est une modélisation
précise du légendaire "compresseur" (en fait, il
s'agissait plutôt d'un "amplificateur de mise à
niveau", traduction littérale du terme anglais
'Leveling Amplifier') opto-électronique
Teletronix™ LA-2A® des années 60, renommé
pour son circuit de contrôle automatique de gain
(Automatic Gain Control ou AGC) très recherché.
Le plug-in de Leveler tournant sur le DSP intégré
de l'UltraLite-mk3 recrée avec fidélité le LA-2A,
avec une précision de 32 bits virgule flottante.
Comment modéliser un compresseur opto-
électronique ?
La description la plus simple d'un "Leveling
Amplifier" optique est un dispositif émetteur de
lumière (ampoule, LED...) placé devant une photo-
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résistance. L'intensité lumineuse est proportion-
nelle au niveau du signal audio ; la résistance de la
photo-résistance est inversement proportionnelle à
la quantité de lumière reçue. Les photo-résistances
réagissent relativement rapidement à l'augmen-
tation de l'intensité lumineuse, mais la résistance
retourne à sa valeur originale (en l'absence de
lumière) assez lentement. Par conséquent, si on
incorpore une photo-résistance dans un
atténuateur, suivi d'un amplficateur qui rattrape le
gain, on obtient un signal dont le niveau subjectif
reste relativement constant.
Un contrôle de gain automatique grâce à la
lumière
Le circuit de contrôle automatique de gain (AGC)
du LA-2A utilise un opto-coupleur vintage connu
pour sa référence (T4). Le T4 contient un panneau
électro-luminescent (Electro-Luminescent Panel,
ou ELP) et une photo-résistance montée de telles
façon que l'émission lumineuse du panneau
module sa résistance. Un ELP consiste en une fine
couche de matériau phosphorescent, monté en
sandwich entre deux électrodes isolantes
constituant un condensateur. L'une de ces
électrodes est transparente, afin de permettre à la
lumière de s'échapper. Ces composants sont
souvent fabriqués en appliquant une peinture
phosphorescente sur une feuille de verre ou de
plastique métallisée – ils sont identiques à ceux
qu'on trouve dans les cellules photo-électriques
commandant divers dispositifs. Malheureusement,
ces composants demandent des tensions élevées
pour fonctionner – il faut donc les alimenter par
des circuits à lampes, capables de fournir plusieurs
centaines de Volts.
Caractéristiques de la réponse
Une fois que la lumière disparaît, la valeur de la
photo-résistance revient à celle qu'elle possède
dans le noir. Le profil de la courbe de decay varie
selon l'intensité lumineuse qu'avait la source, et de
la durée d'exposition. De façon générale, plus le
signal est fort, plus le release de la compression est
C U E M I X F X

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