F.P. Journe Chronographe Monopoussoir Rattrapante Manuel D'utilisation page 4

Table des Matières

Publicité

Histoire
Le chronographe et la fonction rattrapante
Deux inventions liées_
Le chronographe et ses débuts
Si l'on évoque le mot chronographe, vous allez probablement penser à Nicolas-Matthieu Rieussec. Et pour cause, puisqu'il est
l'inventeur, en 1822, du mécanisme pour «écrire le temps» du grec chronos et graphô. Pourtant, résumer ainsi l'histoire du chrono-
graphe vous priverait du reste de cette histoire passionnante et des étapes qui ont menées à l'invention du chronographe moderne.
Avant même d'envisager de mesurer le temps, il aura fallu disposer d'instruments capable d'afficher le temps avec une extrême
précision et déterminer la seconde. Les travaux de recherches des astronomes, mathématiciens et horlogers sont ainsi corrélés. George
Graham (1673 – 1751) semble être le premier à s'intéresser à une solution mécanique de division de la seconde (théoriquement 1/16
de seconde) pour ensuite permettre de mesurer la durée d'un phénomène. Problématiques rencontrées: l'appareil n'affiche pas l'heure
et il doit être mis à 0 et arrêté manuellement.
La prochaine étape sera donc l'affichage de la seconde indépendante: sur un mécanisme affichant l'heure, on intègre une ai-
guille de seconde indépendante par le moyen d'un second train de rouage qui permet d'afficher le temps (1/5 de seconde pour 18'000
alternances à l'heure) avec une fonction marche/arrêt n'ayant pas d'influence sur la marche de la montre.
Alors que Jean Romilly, horloger Genevois installé à Paris, avait présenté à l'Académie Royale des Sciences une montre à répétition
et à secondes décentrées en 1758, Jean- Moïse Pouzait propose en 1776 une montre à secondes mortes indépendantes.
Les scientifiques dont la mesure du temps était associée à nombre de leurs expériences, étaient particulièrement demandeurs
d'instruments de précision.
Louis Moinet, inspiré du travail des astronomes et conscient de leurs besoins, propose en 1816 sa version d'un compteur. Cette
invention qu'il a nommé «compteur de tierces» est décrite dans son Traité d'Horlogerie datant de 1853 (Tome II, p. 430-431). Avec
une aiguille de seconde qui affichait le 1/60
ficultés liées à ce compteur: lubrification, usure prématurée, consommation d'énergie, etc... A noter que dans ce même traité, il
n'hésite pas à citer largement les travaux réalisés par ses pairs de l'époque.
4
e
soit un balancier battant à 216'000 alternances par heure, on imagine aisément les dif-

Publicité

Table des Matières
loading

Ce manuel est également adapté pour:

Chronographe monopoussoir rattrapante sport

Table des Matières