Afi n de s'assurer de la bonne tenue du matériel, et à défaut d'une législation précise, voici ce qui est
préconisé par le constructeur en matière d'essais dynamiques et statiques en charge sur les appareils
standard.
Toute autre réglementation, qu'elle soit liée à des conditions spécifi ques à un pays ou à une utilisation
particulière devra faire l'objet d'un cahier des charges dument approuvé par le constructeur.
ESSAIS STATIQUES
Les essais statiques ont pour unique vocation de s'assurer de la tenue de l'ensemble et de vérifi er l'absence de déforma-
tion permanente ou résiduelle.
Aucune mesure de fl èche ne sera interprétée lors de ces essais si ce n'est que pour vérifi er l'absence de
déformation permanente
Conditions à remplir lors des essais statiques :
Pour les essais statiques il sera appliqué une surcharge de 25 % en plus de la charge nominale, qu'il s'agisse d'un
levage électrique ou manuel.
Ces essais seront pratiqués uniquement sur le mouvement de levage, bras de la potence en position centrale (charge en
extrémité du bras s'il s'agit d'une potence et au centre s'il s'agit d'un portique).
Il est interdit de soulever la charge majorée de 25 % avec l'appareil mais des masses additionnelles seront ajou-
tées à la charge dynamique.
La durée de cet essai n'excédera pas 30 mn.
Interprétation des essais statiques :
Si à la suite des essais statiques, aucune déformation permanente ou résiduelle n'est constatée, l'appareil pourra être
mis en service.
Au sens de la Directive Machines Européenne, aucune note de calcul ne sera délivrée sauf demande à la passation de
commande et dument acceptée par le constructeur, au même titre que les plans de détails, nomenclatures etc.... qui font
l'objet du dossier constructeur et à ce titre sont des documents confi dentiels.
Concernant les palans électriques à chaîne :
Il est rappelé que ces appareils sont pourvus de limiteurs de couple et non de limiteurs de charge.
Aussi pour des raisons de sécurité, leur réglage dépasse largement le seuil de déclenchement de 110 % de la charge
nominale.
Il est tout à fait acceptable que ces limiteurs de couple puissent être « tarés » à 120 % voire 160 % de la charge nominale.
Cette mesure ayant pour but d'anticiper l'usure par patinage du système antifriction assurant la limitation du couple et de
prévenir ainsi tout risque de « glissement » de la charge.
V2018-A | N.PFTC
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