CW et SSB
Les messages en morse peuvent être reçus sur la bande de radio amateur 80-m à partir de 3,5 MHz. La
rétroaction doit être réglée juste au-dessus du point d'utilisation de la vibration. La fréquence entendue
correspond à l'écart entre la fréquence d'émission et la fréquence de l'oscillateur de l'audion. Pour que la
réception soit claire, il faut que la fréquence soit réglée très précisément. D'autres stations CW sont disponibles
sur la bande radio amateur 40-m à partir de 7 MHz.
Le SSB (Single Side Band, modulation à bande latérale unique) est un autre type de radio amateur courant.
Pour capter ces stations, un support doit être ajouté avec la rétroaction fermée. La réception requiert un réglage
très précis de la fréquence. Comme le récepteur n'est pas blindé, il est possible d'obtenir un réglage précis
en approchant la main. Modifiez la fréquence si la voix perçue n'est pas satisfaisante. Le réglage requiert un
peu d'entraînement. Les stations SSB sont disponibles essentiellement le soir sur la bande 80-m entre 3,6
MHz et 3,8 MHz, et sur la bande 40-m entre 7 MHz et 7,2 MHz. De plus, des stations commerciales SSB sont
disponibles entre les bandes de fréquence, par exemple les prévisions météo sur 5,5 MHz.
D'autres découvertes sont possibles avec la rétroaction fermée. Les télégraphes sont reconnaissables à leur
son particulier. Le service météo allemand envoie régulièrement des bulletins sur 3855 kHz avec 120 lignes par
minute. On perçoit un signal régulier avec deux passages par seconde. Il existe des appareils spéciaux et des
logiciels pour PC permettant de décoder ce type de stations.
DRM
Sur les bandes radio, on peut également trouver des stations avec le nouveau procédé de transmission
numérique DRM (Digital Radio Mondiale). Avec l'audion, on ne perçoit qu'un fort bruissement. Un récepteur
très stable, un PC et un logiciel de décodage adapté sont nécessaires pour décoder ces stations. Les stations
émettent avec une qualité FM, avec des messages sous forme de textes, et partiellement en stéréo. Le récepteur
seul n'est pas suffisamment stable, cependant il peut être utilisé pour la réception DRM si on lui associe un
oscillateur DRM.
A propos du schéma de câblage
Le tube a trois fonctions : amplification, compensation du circuit oscillant et démodulation du signal HF. La
pentode 6J1 fonctionne grâce à une connexion entre la grille écran et l'anode en branchement triode. La
résistance R1 est raccordée à l'anode et augmente la tension de polarisation de grille. Ainsi, en cas de tension
anodique faible, le courant anodique est suffisamment élevé. Avec la cathode sur la prise centrale du circuit
d'oscillation, l'énergie HF amplifiée est recouplée dans le circuit. Le tube travaille en circuit oscillateur Hartley.
Le signal de réception est alors amplifié. Simultanément, la diode provoque un redressement des signaux HF et
donc une démodulation.
Avec un réglage adapté de la tension anodique, il est possible de choisir l'amplification à l'aide du bouton de
rétroaction P1 pour que l'oscillateur ne démarre pas encore. Avec ce point de fonctionnement, le tube compense
toutes les pertes qui surviennent dans le circuit oscillant. Le facteur de surtension peut être augmenté d'environ
50 à plus de 1000. Avec une fréquence de réception de 6 MHz, la largeur de bande est d'environ 6 kHz, il est
alors possible de séparer des stations qui ne sont pas proches l'une de l'autre.
La compensation provoque simultanément une augmentation de l'amplitude du signal. Des tensions HF
supérieures à 100 mV peuvent survenir sur la grille de commande du tube. Les signaux AM sont démodulés
sur la diode de grille, dans la mesure où le courant de grille augmente et la tension de grille diminue en cas
d'amplitude HF élevée. Le signal NF démodulé se trouve alors sur la grille et module le courant anodique. Le
signal NF apparaît alors sur la résistance anodique R2. T2 forme un préamplificateur NF pour l'amplificateur
intégré IC1.
La radio fonctionne avec deux piles. Les quatre piles de 1,5 V chacune alimentent le chauffage tube et
l'amplificateur NF. Une pile anodique supplémentaire de 9 V est branchée en série avec la batterie de chauffe.
La tension anodique peut ainsi atteindre 15 V. comme l'interrupteur de fonctionnement sur le potentiomètre
de volume a un seul contact, le transistor T1 assure la coupure de la pile anodique. En fait, lorsque l'appareil
est éteint, une tension de 9 V est présente sur l'anode, la grille écran et la grille de commande. Mais comme
la cathode du tube est froide, aucun courant ne circule dans ce cas. Si on met en marche la tension de
fonctionnement, T1 devient conducteur et amène l'extrémité inférieure de P2 à la masse. Le courant de
fonctionnement de la batterie anodique est toujours inférieur à 1 mA, de sorte qu'elle dure normalement plus
longtemps que la batterie de chauffe.
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Composants
Tube 6J1
Douille pour tube
Platine
Condensateur variable 265 pF
Bobine ondes courtes avec noyau de vis en ferrite
Haut-parleur 8 Ω, 0,5 W
Bouton de rétroaction 22 k Ω
Bouton de volume 22 k Ω avec interrupteur
Quatre bornes 4 mm
Deux proses 4 mm
Toron métallique 2 m
Support de piles (4 x LR06)
Clip pour pile 9 V
Amplificateur audio IC1 LM386
Transistor NPN T1 BC547
Transistor NPN T2 BC547
R1 100 kΩ (marron, noir, jaune)
R2 1 kΩ (marron, noir, rouge)
R3 1 kΩ (marron, noir, rouge)
R4 100 kΩ (marron, noir, jaune)
R5 470 kΩ (jaune, violet, jaune)
R6 10 kΩ (marron, noir, orange)
R7 10 kΩ (marron, noir, orange)
C1 10 pF céramique (10)
C2 100 pF céramique (101)
C3 10 nF céramique (103)
C4 100 nF céramique (104)
C5 Elko 10µF
C6 100 nF céramique (104)
C7 Elko 100 µF
C8 Elko 100 µF
C9 Elko 100 µF
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