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Depuis toujours, l'application locale de chaleur a été utilisée pour
soulager douleurs et dysfonctionnements organiques, en médecine
comme en « recettes populaires».
Les recherches ont permis de mettre en évidence la nature des
récepteurs thermiques, et d'élucider, au moins partiellement, le mode
d'action de la stimulation par la chaleur.
Les récepteurs polymodaux mobilisés transmettent l'information par voie
nerveuse, induisant des effets
-
locaux (vasodilatation, extravasation, réaction inflammatoire
et modification du métabolisme cellulaire, ...)
-
centraux (modification de la perception de la douleur,
intégration et réaction adaptée du système nerveux central,
stimulation du système immunitaire...)
Il est cependant indispensable d'apporter l'énergie la plus efficace
possible. C'est-à-dire atteignant sa cible en quantité suffisante et sans
créer de lésions collatérales.
La qualité de la source de chaleur est l'élément crucial. Elle doit être
adaptée aux récepteurs thermiques cutanés et profonds.
Une émission de type corps noir (à spectre continu, voir annexe 3)
centrée sur les infrarouges moyens (2 à 4µm) permet de stimuler les
récepteurs superficiels et profonds sans saturer les capteurs
thermosensibles par une hausse de la température cutanée au dessus de
47°C, limite physiologique de la douleur.
Si ce seuil est dépassé, les informations douloureuses entraînent une
réaction de retrait immédiat et réflexe, en plus de la sensation
désagréable ressentie par le patient.
De plus, le risque de brûlure est important.
Cela peut se produire par exemple en utilisant comme source de chaleur
une lampe halogène, dont le spectre d'émission est centré sur 1µm,
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