9. Thèmes importants
- 9.14 Aération automatique
9.14 Aération automatique
Quand on aère une pièce, on cherche à remplacer l'air
déjà consommé par de l'air extérieur sans gaspiller
d'énergie. Cela s'obtient le plus facilement en créant des
courants d'air : on ouvre un maximum de fenêtres pour
une durée de 5 à 10 minutes. Si on ouvre des fenêtres
qui se situent l'une en face de l'autre, 2 à 5 minutes
suffisent même à renouveler entièrement l'air.
Pendant ce laps de temps relativement court, les murs,
plafonds, sols et meubles d'une pièce peuvent se
refroidir de façon négligeable. Seul l'air remplacé est
naturellement froid. Or, la capacité thermique de l'air est
relativement faible. Il n'y a donc pas d'importantes
déperditions d'énergie.
Cependant, il ne sert à rien de chauffer la pièce
pendant ce laps de temps. Car cette énergie serait alors,
textuellement, « jetée par la fenêtre ». Le chauffage
devrait ainsi être coupé pendant l'aération. L'aération
automatique est ainsi très utile.
Mode d'action
Quand on ouvre une fenêtre, la température d'une pièce
chute de façon considérable. Grâce à la mesure de
température très précise de la régulation thermocyclique,
cette chute de température est reconnue immédiatement.
La régulation THZ coupe alors le chauffage dans la pièce
concernée.
Si la fenêtre est fermée peu de temps après, la
température remonte tout de suite de façon importante,
car la chaleur est essentiellement retenue par les murs,
plafonds, sols et meubles (cf plus haut). Ceux là
réchauffent alors rapidement l'air frais qui vient de
l'extérieur. La mesure de la température très précise de la
régulation THZ reconnaît également ce phénomène tout
de suite.
Il est alors nécessaire de remplacer le plus rapidement
possible l'énergie perdue pour retrouver une ambiance
confortable dans la pièce. Le danger est d'apporter trop
Description technique
- 16.11.12
d'énergie et de surchauffer la pièce, ce qui ferait perdre
immédiatement l'énergie économisée auparavant, voire
en consommer davantage.
L'aération automatique de la régulation THZ calcule ainsi
à ce moment quelle quantité d'énergie est nécessaire
à la pièce pour retrouver sa température de consigne.
Si la chaleur stockée dans la pièce permet à elle seule
d'atteindre à nouveau la température de consigne,
le chauffage n'est pas rallumé du tout. En revanche,
si celle-ci n'est pas suffisante, l'aération automatique
donne l'ordre au chauffage de fournir la quantité exacte
d'énergie nécessaire à la pièce pour atteindre sa
température de consigne sans créer de surchauffe. Ainsi,
seule une petite quantité d'énergie perdue pendant
l'aération est remplacée.
Limites
L'aération automatique vise l'économie d'énergie. Elle
fonctionne très bien s'il fait froid à l'extérieur et chaud
à l'intérieur. En effet, l'aération sans couper le chauffage
conduirait alors à une déperdition d'énergie. S'il fait
presque aussi chaud à l'extérieur qu'à l'intérieur, une
ouverture de fenêtre pourrait ne pas être reconnue, les
gradients de température étant trop petits. Ce n'est par
ailleurs pas très grave, puisqu'il n'y a dans ce cas
quasiment pas d'énergie perdue.
L'aération automatique ne doit pas être confondue
avec une fonction de sécurité. Elle n'est par exemple
pas le bon outil pour empêcher de façon fiable que des
personnes pénètrent dans une pièce ou la quittent sans
se faire remarquer.
Si on oublie de fermer la fenêtre après l'aération,
l'aération automatique rallume le chauffage au bout de 45
minutes. Autrement, la pièce pourrait se refroidir
complètement, ce qui pourrait nécessiter des heures de
chauffage pour atteindre à nouveau la température de
consigne.
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