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Préface
Répétition Souveraine
Une première mondiale avec la Répétition Minutes extra-plate_
La répétition minutes, après la grande sonnerie, est certainement la deuxième complication la plus sophistiquée de l'horlogerie.
Je voulais construire une répétition minutes comme il n'en existait aucune autre. Une construction originale et inédite fût nécessaire pour
la réalisation de ce mouvement extra-plat de seulement 4.00 mm d'épaisseur.
On ne devinerait jamais, en la regardant, le mécanisme compliqué qui se cache derrière la simplicité du cadran en argent guillo-
ché orné d'aiguilles en acier bleui. Ressemblant à celui du Chronomètre Souverain, le cadran laisse à peine deviner l'intéressante et dis-
crète ouverture placée entre 9 et 10 heures par laquelle apparaissent les marteaux de la sonnerie qui sonneront les heures, les quarts et
les minutes, en tirant une glissière dentelée astucieusement placée sur la tranche du boîtier à 10 h. Les indications sur le cadran sont
pour la première fois affichées en bleu profond, rappelant la teinte des aiguilles bleuies.
Avec 8.80 mm d'épaisseur totale, le boîtier de la Répétition Souveraine en acier est plus épais de seulement 0,40 mm que celui
du Chronomètre Souverain. La Répétition Souveraine est sans comparaison avec la Sonnerie Souveraine, car elles ont peu de choses
en commun, si ce n'est les gongs (brevetés) et leur habillage en acier. Si la Sonnerie Souveraine était aussi difficile à construire que le
fait d'escalader l'Himalaya, la répétition minutes serait elle comparée à l'escalade du Mont-Blanc. Le point déterminant dans la création
de la Répétition Souveraine fût de faire une répétition minutes qui marque l'histoire des sciences horlogères. Dans ces 4.00 mm d'épais-
seur la Répétition Souveraine est un Chronomètre Souverain avec les mêmes caractéristiques chronométriques pour seulement 0.35
mm de plus!
Originalement créée au début du 18
possible de voir sa montre, en actionnant un poussoir sur le pendant du boîtier, les marteaux sonnaient sur une cloche les heures, les
quarts et les minutes. Pour créer ce type de mécanisme il faut partir d'une feuille blanche et oublier tout ce qui a existé pour enfin l'in-
tégrer dans un boîtier exceptionnellement réalisé en acier, métal conduisant le mieux les vibrations des gongs. Un défi d'autant plus ex-
ceptionnel que cette montre est également étanche.
Quand bien même la Répétition Souveraine partage son héritage horloger avec le Chronomètre Souverain, la complexité de la
répétition minutes intègre deux fois le nombre de composants dans le même espace.
3
ème
siècle, la répétition permettait d'entendre l'heure pendant la nuit lorsqu'il n'était pas
François-Paul Journe
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