L'identification de la pulsation est effectuée par l'usage de techniques
pléthysmographiques et les mesures de saturation d'oxygène sont
déterminées par le biais de principes d'oxymétrie spectrophotométriques.
Pendant la mesure, l'intensité du signal résultant de chaque source lumineuse,
dépend de la couleur et de l'épaisseur du tissu corporel, du placement du
capteur, de l'intensité des sources lumineuses et de l'absorption du sang
artériel et veineux par le tissu corporel (incluant les effets de variation du
temps sur la pulsation).
1. Sources lumineuses à LED rouge
et infrarouge de faible intensité
2. Détecteur
L'oxymétrie traite ces signaux, en séparant les paramètres qui ne varient pas
dans le temps (l'épaisseur du tissu, la couleur de peau, l'intensité lumineuse et
le sang veineux) des paramètres qui varient dans le temps (volume artériel et
SpO2), pour identifier les impulsions et calculer la saturation fonctionnelle en
oxygène. La saturation en oxygène peut être calculée car le sang saturé en
oxygène absorbe moins de lumière rouge que le sang appauvri en oxygène.
ATTENTION!
Comme les mesures du taux SpO2 dépendent d'un lit vasculaire pulsatile,
tout ce qui limite le débit sanguin, comme l'utilisation d'une manchette de
tension, peut empêcher de déterminer les bonnes mesures de taux SpO
de fréquence cardiaque.
Dans certaines conditions cliniques, l'oxymètre peut afficher des tirets à la
place de la mesure SpO2 ou des pulsations. Dans ces conditions, l'oxymètre
peut afficher des valeurs erronées. Ces conditions peuvent être les suivantes
(entre autres) : mouvements du patient, perfusion lente, arythmies
cardiaques, pulsations cardiaques hautes ou basses, ou la combinaison de
plusieurs de ces conditions. Si le clinicien échoue à reconnaître ces
conditions dans les mesures faites par l'oxymètre, le patient risque d'être
blessé.
1
2
Schéma 8.1: Théorie
et
2